Assez méconnue en France, la série Onechanbara fait un petit carton au Japon depuis des années. Avec des héroïnes très peu vêtues et des gerbes de sang émanant de morts vivants par hectolitres, la saga a un charisme bien à elle. Dans ce test de Onechanbara Z2 Chaos réalisé sur une version commerciale offerte par l’éditeur, nous vous proposons de faire le tour des points et points faibles de cette production nerveuse, pas comme les autres.
L’essentiel est entre les deux aisselles
Lorsque Onechanbara Z2 Chaos s’anime sur la PS4 pour la première fois, les chocs sont multiples. Le premier prend sa source dans la laideur incontestable des graphismes du jeu, pourtant propulsés en 1080p à 60fps. Chose à savoir, le titre de Tamsoft est un titre à (tout) petit budget, ce qui explique en partie une réalisation technique qui se situe quelque part entre la fin de vie de la PS2 et début PS3. Les décors sont grossiers, assez vides, les textures sont basiques, baveuses, de l’aliasing est présent à de multiples endroits, et il faudra aller voir du côté de quelques effets spéciaux sympathiques pour trouver des points forts à un Onechanbara Z2 Chaos qui accuse 10 ans de retard.
Jeu sexy oblige, un gros effort a été fait sur les combattantes, qui réquisitionnent la quasi totalité des ressources 3D du moteur du jeu. On découvre alors de bien belles héroïnes aux poitrines opulentes, et une économie de polygones et de textures sur leurs habits, très courts ! Vous l’aurez compris, l’attrait graphique de Onechanbara Z2 Chaos se situe au niveau du physique des combattantes, que vous pourrez même customiser avec des tenues à débloquer, toutes plus hots les unes que les autres (et bien ridicules pour certaines, comme le costume « Banane-Fraise »). On terminera ce tour d’horizon visuel de Onechanbara Z2 Chaos sur PS4 en abordant les différents niveaux à parcourir. Variés, ils sont assez agréables une fois le gap de réalisation technique digéré, et procurent une bonne petite personnalité au jeu, infesté de zombies et autres monstres à éradiquer.
Du beat’em all bien bourrin
Côté gameplay, Onechanbara Z2 Chaos se place entre un beat’em all et un Musou. Une fois le prologue terminé, on pourra combattre avec les 4 filles en choisissant nous-même quand switcher de personnage, pour des affrontements ultra bourrins, mais jamais vraiment illisibles. Les ennemis arrivent par vagues successives, et la progression est faite d’un enchainement de couloirs / arènes / boss qui se répète inlassablement jusqu’à la fin du mode Histoire. Comme tout jeu de ce genre, Onechanbara Z2 Chaos propose une jauge de fury à déclencher quand la jauge est pleine, et un système de combo très facile à maitriser, bien que peu varié. Entre le gameplay et le level design du titre, on obtient une formule sans ambition de révolution du genre, mais une aventure sympathique à vivre si l’on aime les jeux nippons très nerveux, qui propose également quelques modes de jeu alternatifs tout aussi sympathiques en sus des 16 chapitres scénarisés.
Un charme à ne pas mettre entre toutes les mains
Proposé à un prix de lancement de 39€, Onechanbara Z2 Chaos sur PS4 n’est pas pour autant un jeu à mettre entre toutes les mains. On le recommandera alors aux amateurs de jeux japonais à la Musou / Beat’em All, mais certainement pas à ceux qui n’ont pas encore découvert la répétitivité du genre, bien pire ici que dans n’importe quel Samurai ou Dynasty Warriors. Nous avons en tout cas passé un bon moment en la compagnie de notre 4 drôles de dames, dans une chasse au zombie amusante, sexy et à la fois gore, au gameplay défoulant. Des titres comme Onechanbara Z2 Chaos qui débarquent jusqu’à nos PS4 PAL est en tout cas une bonne nouvelle pour les férus de jeux 100% jap !
Verdict : 12 / 20