Réalisation technique
A peine plus fin que le premier Raging Blast, cette suite affiche tout de même des choses agréables à regarder. Moins problématique qu’auparavant, la caméra a encore la fâcheuse tendance à se bloquer dans des endroits peu enclins à se battre correctement. Un brin plus péchue, l’animation du tout est toujours le point fort du titre.
Direction artistique
Pas d’inquiétudes, cet épisode reste 100% fidèle à la série de Toriyama. Inspiré de l’OAV « Le plan pour éradiquer les Super Saiyens », le jeu se base donc sur des faits peu connus mais plaisants.
Level design
Quelques nouvelles maps sont présentes, et bien construites. Pas de quoi fouetter un chat tout de même.
Gameplay
Plus nerveux que Raging Blast premier du nom, cette suite procure un fun plus grand. Rien de franchement nouveau à l’horizon, pour un jeu qui se contente de resservir un gameplay qui a fait ses preuves depuis moult années.
Scénario
Le mode Galaxie fait ici office de mode scénario, en allant à l’essentiel : les combats. Dommage, il y avait pourtant de quoi faire avec cette adaptation de l’OAV restée inédite en France…
Bande son
Si on zappera assez vite les voix US de plus en plus ratées, les doubleurs japonais sont en revanche toujours aussi bons. Côté musiques, pas de thèmes officiels (hormis un), mais des compositions qui mettent un rythme d’enfer aux batailles de Kaméha.
Durée de vie
Comptez une grosse trentaine d’heures pour tout débloquer, items et persos y compris. Des modes de jeu classiques, en solo ou à plusieurs sur le Xbox Live / PSN assurent à Dragon Ball: Raging Blast 2 une durée de vie tout à fait confortable.
Conclusion
A défaut de révolutionner la série déjà adaptée parfaitement en 2007 via Budokai Tenkaichi 3, Dragon Ball: Raging Blast 2 assure l’essentiel. Un florilège de combattants impressionnant et des bastons toujours funs garantissent de très bons moments seul ou entre amis. Il serait tout de même plus que temps d’envisager la révolution attendue pour la saga, ce titre n’apportant rien aux joueurs ayant déjà retourné les opus 128-Bits. Agréable, mais loin d’être indispensable.
Verdict : 12 / 20