En 2016, DOOM nous revenait avec un opus efficace sur la plupart des supports existants. Amusant, défouloir aussi, nous avions pourtant trouvé une baisse de régime de son mode solo une fois arrivés dans la seconde moitié du titre. Un scénario qui se répète pour DOOM: Eternal, fraîchement disponible sur PC, PS4, Xbox One et Nintendo Switch ? Verdict dans notre test réalisé sur Xbox One X, via une clé offerte par Bethesda.
DOOM: Eternal – De quoi ça parle ?
– Un FPS (Fast FPS) très bourrin où vous devez réduire en bouillie des monstres extraterrestres
– Des phases de plateformes au milieu de phases de shooting intensives
– Un jeu en 4K à 60 images par seconde sur Xbox One X
– Des niveaux parfois labyrinthiques, marque de fabrique de la série DOOM, où sont cachés plein de secrets
– DOOM 64 est disponible en bonus pour certaines versions de DOOM: Eternal
Ce qu’on a adoré dans DOOM: Eternal
– Un défouloir énorme, qui demande une concentration de tous les instants à certains moments
– Une lassitude qui n’arrive jamais, contrairement à DOOM 2016
– Les phases de plateformes apportent beaucoup de fraîcheur et cassent justement la monotonie
– Des niveaux admirablement designés en termes de structure
– Des graphismes vraiment somptueux, aussi bien techniquement que artistiquement
– Une fluidité exemplaire qui fait du bien !
– Une boucherie visuelle : on nage par moment littéralement dans les tripailles !
– La roue des armes, une superbe idée pour switcher rapidement
– Le vaisseau, hub où il y a pas mal de choses à faire entre deux chapitres
– Des améliorations en pagaille pour votre Slayer, ses armes et son armure
– Une belle durée de vie pour la campagne solo (entre 15 et 20 heures)
– Des modes de difficulté pour tout le monde
– Des boss trop rares, mais jouissifs !
– Une routine shoot / glory kills / tronçonneuse qui fonctionne du tonnerre en termes de plaisir de jeu
– Des musiques et bruitages excellents, le doublage français aussi
– Les environnements traversés se renouvellent très bien, avec beaucoup d’inspiration
Ce qu’on a moins aimé dans DOOM: Eternal
– Un mode Bleusaille trop facile, un mode Normal un peu trop difficile (surtout au début, en sous-armement)
– La manette freine indubitablement le skill demandé par le jeu. Impossible d’utiliser un clavier et une souris sur Xbox pour ce titre
– Les phases de plateformes ne plairont sans doute pas à tout le monde
– Quelques boss de plus n’auraient pas été de refus
– Un scénario sympathique, mais toujours anecdotique
– Le mode multijoueur n’est toujours pas un argument très solide
Vous aimerez DOOM: Eternal, si :
– Vous aimez les FPS bourrins qui vont à 200 à l’heure
– Vous avez aimez DOOM 2016
– Vous avez envie d’un gros challenge de difficulté
– Vous recherchez un excellent FPS solo qui en a dans le pantalon !
Vous n’aimerez pas DOOM: Eternal, si :
– Vous achetez le jeu pour son mode multijoueur
– Pour vous, un FPS comme DOOM ne se joue qu’au clavier / souris
Notre verdict définitif sur DOOM: Eternal
En optant pour une formule améliorée, DOOM: Eternal surpasse largement son prédécesseur. En termes de nouveautés qui tombent à pic, citons le vaisseau d’entre deux missions qui appaisent un peu les ébats, mais également les phases de plateformes qui permettent de respirer après d’âpres combats.
Jouissif tout au long des 13 chapitres le composant, DOOM: Eternal nous a vraiment fait passer d’excellentes sessions de jeu devant notre télé, avec des graphismes souvent somptueux et une action débridée comme on les aime. Corrigeant les défauts de son aîné, DOOM: Eternal nous rassure et nous rend impatient de découvrir le prochain opus. Bravo ID Software !
Gameplay de DOOM: Eternal sur Xbox One X
Verdict : 18 / 20