En constante évolution, l’industrie du gaming nous livre des expériences de jeux toujours plus intenses et variées. Mais comme dans tous les secteurs High-Tech, les jeux vidéo n’ont pas donné vie qu’à de belles évolutions. Dans cet article, nous vous proposons de découvrir notre Top 5 des pires inventions / évolutions que nous constatons depuis l’ouverture de Playerone.tv, de 2009 à 2020.
1. Le online payant sur consoles
Jusqu’à la sortie de la PS4 et de la Nintendo Switch, seul Microsoft obligeait les joueurs à payer un abonnement au Xbox Live Gold pour avoir le droit de jouer en ligne. Devant la réussite commerciale de ce service, Sony a imposé le PS Plus sur PS4, et Nintendo s’est également jeté dans la brèche avec le Nintendo Online sur Nintendo Switch.
Une charge supplémentaire à ajouter au prix des jeux vidéo, pour des services qui sont loin d’être irréprochables. Entre pannes réseaux plus ou moins longues et jeux « gratuits » qui ne sont en réalité que des jeux en location prolongée, c’est selon nous la pire évolution faite ces dernières années.
2. Le prix des jeux dématérialisés
Deuxième hérésie de l’industrie du gaming ? Des jeux vidéo plus chers sur le PlayStation Store, Microsoft Store et Nintendo eShop qu’en boutiques. En retirant toute la logistique d’acheminement des jeux physiques, et en supprimant également leur conditionnement en boîte, nous ne comprenons pas comment les jeux vidéo peuvent se vendre aussi chers sur les boutiques digitales…
3. Les Battle Pass, DLC et microtransactions
Si les Season Pass disparaissent petit à petit de l’environnement gaming, d’autres joyeusetés ont pris le relai. Entre les microtransactions et les Battle Pass, l’argent in-game n’a jamais autant coulé à flot dans les nouveaux jeux vidéo multijoueur. Dépenser plusieurs euros pour un skin d’un personnage dans un FPS, c’est quand même un concept qui nous échappe…
4. Les versions Remastered du pauvre
Une édition Remastered ou Definitive Edition d’un jeu vidéo a du bon, notamment pour faire traverser une oeuvre mythique dans le temps sans qu’elle n’accuse trop le poids des ans. Mais depuis pas mal d’années maintenant, nous voyons beaucoup trop de jeux vidéo estampillés « Remastered » qui ne sont finalement que de simples portages Full HD ou 4K, sans grand travail derrière.
De l’argent facile fait sur le dos de grosses licences encore très attractives. Quitte à vraiment prendre soin d’une oeuvre, nous préférons un remake vendu au prix fort, ou un simple remake graphique comme MediEvil sur PS4, par exemple.
5. Les patchs « day one » et mises à jour
Chose qui ne s’arrangera pas avec le temps, les téléchargements de mises à jour et autres patchs « Day One ». Vous avez déjà téléchargé 100 Go pour jouer à votre titre ? On vous remet dans les dents une mise à jour de 40 Go pour pouvoir continuer à jouer en ligne ! (Call of Duty: Modern Warfare / Warzone, le plus bel exemple…).
Et si cela ne suffisait pas à surcharger votre console ou votre PC de mises à jour incessantes, sachez que beaucoup de titres tournent moins bien avec cette fameuse mise à jour « day one ». Nous nous en rendons compte en testant les jeux avant leur sortie, puis en les diffusant en live quelques jours après leur commercialisation. Sympa !