[Edito] 5 studios qui ont perdu de leur superbe de 2013 à 2020

Dans l’industrie des jeux vidéo, les choses changent de génération en génération. Sans pour autant assister à de véritables révolutions, les nouvelles ères se suivent et ne se ressemblent pas toujours. Dans cet édito, je vous propose de découvrir 5 studios qui, selon moi, ont vraiment vécu une grosse baisse de régime en termes de qualité de productions de jeux vidéo entre la naissance de la génération PS4 / Xbox One à la fin de l’année 2021.

1. CD Projekt Red

De The Witcher à la consécration The Witcher 3, CDPR était devenu un studio « intouchable », respecté par la quasi totalité des joueurs et joueuses de jeux vidéo pour penser davantage aux gamers que d’autres concurrents n’hésitant pas à appliquer des pratiques commerciales douteuses.

Mais ça, c’était avant la sortie de Cyberpunk 2077 qui a fait couler toute la confiance des joueurs vers les abysses en l’espace de quelques jours. Publicité mensongère, extrait de gameplay de 2018 alors que le jeu n’existait pas vraiment encore, features annoncées mais non présentes dans le jeu, CDPR nous a fait la totale.

2. Konami

Cela ne date pas d’hier, mais depuis le divorce avec Hideo Kojima, Konami est le plus grand absent des sorties annuelles de jeux vidéo. Où sont donc passés les licences Metal Gear, Castlevania, Contra, Silent Hill et Suikoden ? A part un opus annuel de PES, nous n’avons plus droit à rien de la part de l’éditeur / développeur historique, et c’est bien dommage…

3. Bioware

Autre grand « perdant » de la génération qui s’achève, Bioware. De la trilogie Mass Effect originelle à des hits plus anciens comme KOTOR, Dragon Age, Bioware a fortement déçu ces dernières années avec deux jeux « polémiques » : Mass Effect Andromeda et plus récemment, Anthem qui doit être normalement rebooté, mais dont nous n’entendons plus du tout parler. Pour se rattraper, Bioware prépare Dragon Age 4 et un tout nouveau Mass Effect. A voir si la tendance s’inverse, ce que nous espérons tous et toutes !

4. Bethesda

Autre mastodonte passé des RPG, Bethesda (en tant que studio) a vraiment beaucoup déçu ces dix dernières années. Jusqu’à la sortie de Skyrim en 2011, tout allait parfaitement en termes de qualité pour le studio, bugs de lancement mis à part. Mais depuis la sortie de Fallout 4 (qui reste un bon jeu, mais moins complet et poussé que ses ancêtres), le studio enchaîne les baisses de régime. L’apothéose ? La sortie de Fallout 76. Dans le futur, Bethesda Softworks devra donc nous rassurer avec Starfield et The Elder Scrolls VI.

5. Bungie

Du rachat par Microsoft pour faire la série Halo à son évasion chez Activision-Blizzard à son émancipation récente, Bungie a du mal à briller à nouveau comme avant. La série Destiny est de très bonne qualité, mais les joueurs semblent se lasser de sa formule interminable, faite de mises à jour pas toujours passionnantes. Les choses sont très loin d’être alarmantes à l’heure actuelle pour Bungie, mais je ressens très clairement une chute assez lente qui devra rapidement être contrée par une grosse réussite pour que son aura augmente à nouveau. Trop de Destiny tue Destiny, en somme.

On pourrait également penser à ces studios / éditeurs

Bien entendu, le but de cet édito assez succint n’est pas de faire le tour de l’intégralité de l’industrie, mais d’aborder les studios qui, selon moi, ont été les plus sujets à baisse de forme ces dix dernières années. En élargissant un peu le viseur aux éditeurs, je vois également EA qui est plutôt coutumier des phases de moins bien / mieux, Ubisoft qui a du mal à retrouver son charisme d’antan avec des licences qui s’effritent, Blizzard qui peine à convaincre les joueurs comme pendant son âge d’or, et Activision qui, en dehors de Call of Duty et de quelques Remastered, ne propose plus rien de très frais.

Nous vivons actuellement les balbutiements d’une nouvelle génération, et les bonnes surprises sont donc sans doute devant nous, tout comme les mauvaises que nous ne pouvons pas vraiment anticiper. Les mois et années à venir nous en diront plus sur tout cela, ce qui rend l’actualité gaming particulièrement riche et imprévisible !