Réalisation technique
Assez en retard sur le plan de la technique pure, Starhawk profite quand même d’une réalisation graphique qui permet une lisibilité de l’action et une fluidité parfaites. Si certaines textures ressemblent un peu à du carton plastifié, et que les grands environnements sont souvent vides, c’est pour mieux les remplir de construction en tout genre et assurer des gunfight nerveux. C’est finalement amplement suffisant.
Direction artistique
De prime abord, on se dit que Starhawk mélange assez bizarrement les univers et sources d’inspirations. Au final, on retrouve un univers fait de vaisseaux spatiaux, de cowboys, de gadgets high-tech, et d’un futurisme assez bien fait. La mise en scène de la campagne n’est pas un modèle du genre, mais on arrive à un rendu assez unique, qui risque cependant de diviser les joueurs entre ceux qui aiment, et ceux qui détestent.
Level design
D’un côté, Starhawk assure l’essentiel avec un système d’XP et de compétences agréables à faire évoluer, ainsi que des cartes multijoueur vraiment bien fichues. Dans le même temps, on ne gardera pas un souvenir impérissable de la campagne, qui ne propose rien de bien folichon, et une IA dans les pâquerette en solo. Pour un jeu taillé pour le multi, c’est finalement tout bon.
Gameplay
Une fois les techniques de construction intégrées, Starhawk surprend réellement sur le plan du gameplay. Ce qui ressemble à un TPS classique est finalement emporté par un esprit tower defense tactique absolument divin, qui permet bien des fantaisies dans les différents modes de jeu. Les armes, véhicules et bâtiments sont suffisamment variés pour permettre aux joueurs d’aborder les situations de bien des manières différentes. Jouable jusqu’à 32 joueurs, les parties online auraient pu bénéficier d’un peu plus d’originalité, mais les matchs à mort, captures de drapeau et domination de territoires sont des modèles simples et efficaces. Jouissif !
Scénario
Le mode campagne propose un scénario qui ne fera pas date dans l’histoire du jeu vidéo, mais à le mérite d’exister et de se laisser suivre. Pour faire simple, vous aller suivre l’évolution d’un conflit entre E.Graves et les Overkasts, sur différents lieux d’une galaxie lointaine.
Bande son
La bande sonore de Starhawk propose quelque chose de classique pour un jeu de ce genre, avec des compositions réussies et des doublages en français qui sonnent juste.
Durée de vie
La durée de vie de Starhawk est bonne, grâce à ses nombreux modes de jeu. De son côté, la campagne réclame environ 7 heures pour être terminée, mais la rejouabilité est excellente en raison d’une possibilité de la parcourir en coopération. Enfin, les modes multijoueur sont percutants, et même si quelques maps supplémentaires seront les bienvenues (un DLC gratuit est prévu pour les semaines à suivre), il y a déjà largement de quoi faire.
Conclusion
Si vous aviez passé du temps sur Warhawk en 2007, Starhawk vous plaira tout autant ! Les modes multijoueur sont toujours aussi sympas, et le gameplay TPS saupoudré de tower defense et de construction de bâtiments est un petit régal. Le mode campagne, nouveau pour cet épisode, n’est pas révolutionnaire, mais à au moins le mérite d’ajouter du contenu au jeu, et de servir de tutoriel grandeur nature pour apprendre les rouages du gameplay aux nouveaux venus. Seul la patte artistique pourra rebuter quelques joueurs, mais force est de constater que le pari de Starhawk de donner à la PS3 un excellent jeu multi est plus que remporté !
Verdict : 16 / 20