Réalisation technique
Plus convaincant graphiquement parlant que Quantum of Solace, 007 Blood Stone affiche des environnements forts jolis. Bien modélisés dans l’ensemble, certains protagonistes affichent parfois un profil assez peu criant de réalisme. Une technique maitrisée quoiqu’on en dise, avec notamment des effets visuels qui en jettent.
Direction artistique
Bien que cet épisode ne retrace pas une production cinématographique, Blood Stone reste fidèle à l’image de marque de la saga. On retrouve M et James aux quatre coins du monde, dans des décors toujours inspirés. L’absence de gadget est par contre incompréhensible, téléphone portable mis à part.
Level design
Un script qui fait mouche et qui procure aux aventures de James un dynamisme grandiose. Des phases alternatives en véhicules et quelques passages d’infiltration noient l’ennui pour plonger le joueur dans une action toujours intéressante et jouissive. On ne s’attardera en revanche pas longtemps sur l’intelligence artificielle des ennemis, décevante comme souvent.
Gameplay
TPS tout ce qu’il y a de plus classique, Blood Stone ne surprendra personne avec un gameplay rodé mais déjà vu. L’essentiel est là, mais on aurait aimé un peu plus de folie, et surtout plus qu’un seul et unique téléphone portable en guise de gadget.
Scénario
Inédit du début à la fin, le scénario tient en haleine tout au long du jeu. Sur fond de menace bactériologique, le script est dans la même veine que les longs métrages, pour un résultat cohérent.
Bande son
Hormis une synchronisation labiale parfois troublante, la BO de 007 Blood Stone est plus que correct. Des thèmes James Bondiens qui collent bien à l’action, et un doublage satisfaisant immergent bien le joueur.
Durée de vie
Malgré ses 17 niveaux étalés sur 7 environnements différents, Blood Stone se terminera en 6 heures de jeu environ. C’est relativement peu, et le mode multi ultra convenu n’allongera pas durablement la longévité du titre.
Conclusion
007 Blood Stone dépasse dans tous les domaines un Quantum of Solace pas mauvais, mais qui manquait de profondeur. Dans ce dernier épisode de la franchise James Bond, on apprécie surtout l’originalité du scénario et donc de son aventure, dans un TPS grand spectacle qui remplit son office. Pas encore le James Bond qui nous fera oublier le mythique GoldenEye 64, mais James retrouve peu à peu ses lettres de noblesse en jeu vidéo. Seul défaut, sa petite durée de vie de 6 heures.
Verdict : 15 / 20