Hors-série #2 - Into the Storm / Black Storm, Revolution, Anberlin, et Le Feu...

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, par Christopher Anciaux (Chris)

La semaine dernière, je me suis permis de lancer la catégorie des Hors-Série en vous présentant Interstellar, Z Nation et le superbe groupe Poets of The Fall, en concluant sur la petite histoire de Joris de Man. Nous voici donc, comme convenu, en ce dimanche 5 avril, pour un deuxième Hors-Série ! Dans celui-ci, je me ferai donc le plaisir de vous présenter Into The Storm, que l'on nomme aussi Black Storm, Revolution, une série annulée après la deuxième saison mais que je me devais de vous présenter, le groupe Anberlin qui a annoncé il y a environ trois mois la fin de ses activités, et un roman autobiographique d'Henri Barbusse, Le Feu. C'est parti !

Into the Storm / Black Storm - Accrochez-vous, ça va secouer !

Qu'on se le dise, on a tous (ou presque) déjà vu des films qui mettent en scène des personnes devant survivre face à de terribles d'évènements climatiques : tsunamis, tempêtes en tous genres, tornades, volcans... Soit on aime, soit on n'aime pas. Et je pense plutôt faire partie de ceux qui aiment. Le Pic de Dante, Twister, Au Cœur de la Tornade, les films du genre sont en effet nombreux, mais jusqu'à Into the Storm, aucun ne m'avait fait dire "Ouah, ce film est juste TROP génial !". Pour moi, Into the Storm est clairement l'un des films qu'il faut avoir vu si on souhaite balayer tous les genres cinématographiques dignement.

En effet, il est pour moi un incontournable des films de catastrophes météorologiques. D'abord parce-que tout est très bien fait du point de vue visuel : les tornades sont d'une beauté infinie, les paysages montrés le sont tout autant et les effets spéciaux, entre autres, sont au top. Mais au-delà de cet aspect visuel qui pour moi ne peut faire un film à lui tout seul, c'est surtout l'histoire d'Into the Storm qui me fait dire que c'est un superbe film.

Je l'admets, le scénario global n'est pas vraiment innovant ou très profond, mais j'ai beaucoup aimé toute la mise en scène qui se profile autour de ce dernier, les acteurs et doubleurs qui transmettent de belles émotions et les personnages auxquels on s'attache très vite, comme c'est rarement le cas dans ce genre de films, à mon goût. Ça a donc été, pour moi, une belle petite surprise car je m'attendais surtout à un énième "film de tornades", quand j'en ai entendu parler. Comme quoi les apparences sont trompeuses, et c'est plutôt une bonne nouvelle pour cet Into the Storm.

Revolution - Qui a éteint la lumière ?

Vous ne le savez peut-être pas, mais l'apocalyptique est aussi un sous-genre que j'affectionne très particulièrement. On ne compte plus les œuvres du genre, tant les bonnes que les moins bonnes, même si chacune d'entre elles possède, à mon goût, son charme qui la définit. J'aimerais vous parler cette semaine d'une série qui a été annulée après la fin de sa saison 2, à ma grande tristesse, et qui méritait pourtant, selon moi, d'observer une fin digne de ce nom. Il s'agit de Revolution.

Mettant en scène de très bons acteurs, Revolution, sans pour autant révolutionner le genre de l'apocalyptique, a de jolis atouts pour lui et sa façon d'amener le monde apocalyptique est assez intéressante. Du jour au lendemain, plus aucun appareil électrique ne fonctionne : téléphones, ordinateurs, véhicules, lumières... Le monde entier est tout simplement privé d'électricité du jour au lendemain sans savoir pourquoi. Un pitch de départ pas spécialement original, mais qui amènera pourtant un scénario bien fouillé par la suite.

C'est ainsi que le monde entier doit faire face à ce manque considérable, et que nous sommes amenés à suivre des personnes qui ont joué une grande importance dans cette sorte d'apocalypse. D'ailleurs, je me demande si l'on peut vraiment parler d'apocalypse en ce qui concerne cette série, c'est en effet bien discutable. Soit, c'est à mon goût une superbe série qui a pris fin bien trop vite, surtout que le dernier épisode de la seconde saison annonçait une suite des plus spectaculaires... Encore une triste victime des audiences.

Anberlin - Pourquoi tout doit toujours avoir une fin ?

La semaine dernière, je vous ai présenté le groupe Poets of The Fall que j'ai découvert grâce à certains de ses titres présents dans Alan Wake. Cette semaine, je vous présente Anberlin, un autre très bon groupe de "rock alternatif", comme le dit si bien Wikipédia, et que j'ai découvert grâce à l'un des meilleurs jeux auxquels j'ai joués, Shift 2 Unleashed. En effet, Shift 2 Unleashed, la suite de Need For Speed: Shift, intègre dans sa superbe bande sonore un très bon titre (pas le meilleur selon moi) d'Anberlin : We Owe This Ourselves.

Mais il faut dire qu'on trouve beaucoup mieux de la part de ce groupe, à mon goût : The Resistance, Blame Me! Blame Me!, To The Wolves, et par-dessus tout, Pray Tell, ma préférée. Juste au-dessus, j'ai intégré l'album Dark Is The Way, Light Is A Place, vraiment bon et qui contient quelques titres que je vous ai cités. Si vous avez aimé, vous prendrez certainement tout autant de plaisir à découvrir New Surrender, un autre album du groupe. Malheureusement, Anberlin a annoncé en janvier mettre fin à ses activités et débutera bientôt sa dernière tournée mondiale. Toutes les bonnes choses ont une fin, comme on dit...

Le Feu - Vivez la Première Guerre Mondiale de l'intérieur...

Je ne suis pas un grand lecteur, au contraire. Les seules lectures que je peux avoir sont des revues / magazines scientifiques ou qui concernent les jeux vidéo. Si on exclut que je lis beaucoup l'actualité, je ne suis pas du tout un grand lecteur. C'est mal, je sais ! Mais soit, l'un des rares livres que j'ai lus depuis ma naissance est Le Feu, d'Henri Barbusse. J'en garde un très bon souvenir car je l'ai trouvé très bien écrit, sans longueur ou lourdeur dans la syntaxe, et pour moi qui lis peu, c'est assez agréable. Mais ce n'est pas la seule raison qui me fait aimer ce roman.

C'est surtout pour le sujet qui est abordé, la Première Guerre Mondiale, et pour la façon dont il est abordé. Il n'est pas question ici de faire la morale, mais bien de vivre ce qu'a vécu un soldat au sein des tranchées. Et ce soldat, ce n'est pas n'importe qui, puisqu'il s'agit d'Henri Barbusse lui-même, Le Feu étant en effet un roman autobiographique. On découvre ainsi, au travers des notes écrites pendant le combat, ce qu'a vécu Henri Barbusse : ce qu'il a vu, ressenti et quel a été son point de vue sur l'horreur de la Première Guerre Mondiale. Le Feu ne raconte pas seulement la vie d'Henri Barbusse pendant la Première Guerre Mondiale, mais celle d'un soldat engagé pour son pays et prêt à mourir pour le protéger, celle d'un soldat comme un autre.