Sadako
Habitué aux films interactifs, Wales Interactive nous livre cette fois-ci un véritable « jeux vidéo », soit un titre avec un gameplay où le joueur est acteur du début à la fin. Toujours orienté horreur, Maid of Sker parvient-il à installer une peur durable et des mécanismes de jeu agréables ? Verdict dans notre test réalisé sur PS4 Pro, via une clé PlayStation Store offerte par l’éditeur.
Maid of Sker – De quoi ça parle
– Un Survival-Horror où le héros, Thomas, n’a aucune arme pour se défendre (Hide & Seek)
– Le but du jeu est d’aller sauver votre bien aimée, coincée dans un hotel cerné par des fous
– Histoire inspirée du compte d’Elisabeth Williams
– La musique est un thème très présent dans Maid of Sker
– Durée de vie approximative : 7 heures
– Prix de vente de lancement : 30€ environ
Une première moitié passionnante
– Le plaisir de la découverte de l’hôtel Sker, en 1898
– Graphiquement et artistiquement, c’est vraiment très réussi !
– On découvre avec curiosité le scénario du jeu, simple et efficace, fait de malédiction musicale
– Le gameplay est vraiment sympa : on se cache, on explore, on avance, on complète quelques puzzles / énigmes
– Progression à la Resident Evil, avec des clés et des objets à trouver
– Les ennemis sont vraiment flippants !
– Le rythme est excellent, bien dosé entre exploration et phases de fuites
Une seconde moitié qui gâche le plaisir
– Le rythme bascule trop vers l’affrontements dès la seconde moitié du jeu
– On est alors obligé de recommencer certains séquences en boucle, en espérant que l’IA réagisse mieux
– Le scénario ne décolle plus
– Il n’y a plus ce plaisir de l’exploration, les « combats » prenant toute la place
Maid of Sker est un jeu pour vous, si :
– Vous aimez les jeux de cache-cache / infiltration / horreur
– Vous adorez les vieux hôtels et autres maisons abandonnées (l’Urbex, en gros)
– Vous n’êtes pas gêné par des boucles de gameplay répétitives
Notre avis définitif sur Maid of Sker : 12/20
Charmés par l’atmosphère et l’exploration de Maid of Sker pendant 4 heures, le jeu nous a, par la suite, clairement refroidit. Le gameplay n’est en effet pas spécialement adapté à affronter les ennemis du jeu, et si la première moitié du jeu joue avec brio à ce jeu du chat et de la souris, la seconde moitié est un peu trop orientée action pour suivre de manière fun. La lassitude et la répétitivité s’emparent alors inlassablement du joueur pour le dernier tiers, malgré une courte durée de vie.
Un titre qu’on retiendra pour son hotel passionnant et ses graphismes vraiment réussis, mais qui a ce côté frustrant qui nous a fortement agacé. Pour 30€, Maid of Sker plaira avant tout aux joueurs coutumiers des jeu « hide & seek », et aux amateurs d’infiltration, même si elle n’est pas exempte de tout reproche.
Rainbow
