Test de Enslaved: Odyssey to the West

Réalisation technique

Techniquement, si l’Unreal Engine est plutôt bien exploité en nous offrant des paysages d’une profondeur énorme et une modélisation générale excellente, ce même moteur fait parfois honte au jeu avec des ralentissements gênants et des textures qui peinent à s’afficher. Un bilan mitigé pour un résultat graphique malgré tout satisfaisant.

Direction artistique

Une véritable prouesse artistique de la part du studio Ninja Theory. Bien inspirés, les environnements post-apocalyptiques sont d’une beauté rarissime. Le Character Design n’est pas en reste, avec des personnages charismatiques à souhait. Une petite baisse de régime dans les derniers chapitres, mais rien de méchant.

Level design

Si les niveaux se composent de phases de jeu variées, une certaine routine s’installe inlassablement au fil des niveaux. La progression est soignée, mais il aurait été judicieux de proposer au joueur quelques passages alternatifs pour se rendre à un endroit donné de la map. Enslaved ne lasse toutefois pas le joueur, en lui donnant des challenges diversifiés. Quelques vilains bugs de collision sont également à signaler.

Gameplay

Très assisté durant les phases de plates-formes, Enslaved profite d’une nervosité et d’une précision sans égal. Toujours à l’aise, le joueur enchaînera alors les différentes étapes des niveaux avec facilité, bien que la palette de coups et de mouvements soit assez fournie.

Scénario

Très futuriste, le scénario d’Enslaved respecte dans les grandes lignes le roman éponyme. Un script qui se laisse dévorer du début à la fin malgré la chute assez brusque d’un scénario qui aurait mérité plusieurs niveaux de plus.

Bande son

Un régal pour les oreilles. Des thèmes épiques et un doublage d’une grande qualité accompagnent le joueur tout au long des niveaux. Des voix d’acteurs connues pour un résultat à la hauteur de la qualité générale du jeu.

Durée de vie

Une douzaine d’heures de jeu seront nécessaires pour boucler l’aventure. Assez peu rejouable, en raison de l’absence de chemins alternatifs dans les niveaux.

Conclusion

Non dénué de défauts, comme une technique un peu limitée par un Unreal Engine poussif par moment et un level design qui tourne en rond, Enslaved: Odyssey to the West offre néanmoins une aventure épique que l’on savoure du début à la fin. Un univers sublimé par des décors magnifiques et des personnages attachants qui offre au joueur une aventure de choix. Une très bonne production signée Ninja Theory.

Verdict : 15 / 20