A la sortie des premières consoles HD, les PS3 et Xbox 360, de nombreux développeurs et éditeurs japonais ont perdu pas mal de couleurs en n’arrivant plus vraiment à convaincre aussi massivement qu’avant. On pensera notamment à Konami, SEGA, mais surtout à Capcom, qui nous a motivé à rédiger cet article suite à la parution de notre test de Devil May Cry 5, disponible depuis quelques heures sur Playerone.tv.
Capcom – Nouvel âge d’or en cours
L’objectif de cet article n’est aucunement de faire une paraphrase du test de DMC 5, mais plutôt de faire un point sur cette embellie durable d’un éditeur / développeur qui nous avait beaucoup déçu ces dernières années. Possédant des licences en or dans les mains, nous regrettions en effet que des IP comme Resident Evil, Devil May Cry, Monster Hunter ou encore Dead Rising ne soient pas davantage exploiter pour raviver la flamme.
Cantonné à une réputation de « Monsieur Remastered », Capcom s’est repris en main, et enchaîne à présent les bons gros hits depuis plus de deux ans. En 26 mois, nous avons en effet été ravis par les sorties de Resident Evil 7, Monster Hunter World, Resident Evil 2 Remake et enfin Devil May Cry 5 qui ont tous reçu entre 18 et 19 sur 20. Cela faisait une éternité que des titres édités par Capcom n’avaient pas enchaîné autant de bonnes critiques sur ses gros titres.
Un contrôle qualité plus efficace ?
Manager un grand nombre de studios pour assurer des titres de bonne qualité est une mission très compliquée qui vaut d’ailleurs à Square Enix et Microsoft (maintenant Xbox) Studios de réguliers ratages complets. On pensera en effet à The Quiet Man ou à Left Alive chez Square Enix, et au trio « infernal » Sea of Thieves, State of Decay 2, Crackdown 3 chez Microsoft. Des titres qui auraient pu s’échapper des studios de Capcom il y a quelques années de cela, mais qui seraient probablement renvoyés au travail à l’heure actuelle où les projets semblent vraiment mieux filtrés.
Capcom reste Capcom, et de nombreuses compilations et remastered sortent encore régulièrement, mais l’offre de jeux inédits donnent l’impression que l’éditeur / développeur ne mise plus uniquement sur cet argent facile pour vivre.
On espère tout de même que cette grande qualité restera un standard pour la plupart des prochaines productions de Capcom. On pense notamment au prochain Resident Evil 8 encore non annoncé, au futur Street Fighter VI (qu’on espère « fini » dès sa sortie), mais aussi aux retours de séries oubliées comme Dino Crisis ou à un reboot complet de Dead Rising qui s’empêtre dans les mêmes schémas depuis trop longtemps. Dans tous les cas, Capcom est en lice pour être l’un des éditeurs / développeurs les plus emblématiques de cette génération de consoles, avec de bons hits à savourer sur PS4, Xbox One et PC.