Voilà maintenant quelques années que nous n’avions plus vu la série Amnesia, référence chez les adeptes de Survival-Horror. En cette année 2020, Frictionnal Games nous propose Amnesia: Rebirth, de sortie sur PC, PS4 et Xbox One, dans une « suite » qui n’a rien d’un remake du premier malgré son nom trompeur. Un retour assez moyen, que nous vous proposons de découvrir dans notre test réalisé sur PC, via une clé Steam offerte par l’éditeur.
Amnesia: Rebirth – De quoi ça parle ?
– Jeu horrifique, sans combat, vous devez simplement fuir ou vous cacher
– Vous incarnez Tasi, exploratrice dans les années 70, qui est victime d’un crash d’avion en plein désert
– Disponible dès maintenant sur PC, PS4 et Xbox One
– Prix de lancement : Environ 30€
– Durée de vie approximative : 8 heures
Les bonnes propositions de Amnesia: Rebirth
– Un scénario qui débute bien, qui donne envie d’en savoir plus
– Quelques effets de lumière vraiment beaux
– Les hallucinations à la Eternal Darkness quand Tasi est plongée trop longtemps dans l’obscurité
– Quelques petits moments de frayeurs, pas bien méchants non plus
– Un Survival-Horror qui s’en sort bien sans combats
– Des énigmes vraiment intéressantes à résoudre
– Une durée de vie correcte pour la somme demandée
Ce qui n’est pas assez réussi dans Amnesia: Rebirth
– C’est techniquement faiblard, avec un moteur graphique vraiment dépassé
– L’exploitation de l’obscurité tombe à plat, puisque Tasi y voit « clair », même dans le noir
– Une narration qui devient peu à peu inintéressante
– On est très loin de l’angoisse du premier volet
– Une lassitude qui s’installe finalement assez vite
Amnesia: Rebirth est un jeu pour vous, si :
– Vous trouvez le jeu aux alentours des 15€
– Vous aimez les Survival sans armes à feu
Verdict définitif : 12/20
Passé la surprise de l’introduction qui laisse présager d’une aventure bien plus palpitante qu’elle ne l’est vraiment, Amnesia: Rebirth a finit par vite nous lasser. Le jeu manque vraiment de caractère, de charisme, de mise en scène, et de développement des personnages pour rester accroché à lui jusqu’au bout avec la même force. Le plus gros point noir du jeu, selon nous ? Que les phases d’obscurité et l’utilisation des sources de lumières éphémères (allumettes, bougies, lampe à huile) ne servent absolument à rien, puisque Tasi peut voir dans le noir. Il suffit alors de sprinter dans les zones noires pour à nouveau se confronter à la situation suivante. Un jeu à faire à petit prix, sans attendre une expérience très marquante.