Réalisation technique
Pour un jeu de gestion, on ne peut pas dire que les développeurs aient négligé l’aspect graphique de Tropico 3, qui affiche des textures très fines et détaillées. Le zoom est très efficace. Cette version 360 est un peu moins fluide et fine graphiquement parlant, mais reste plus que satisfaisante d’un point de vue visuel. Les îles regorgent de vie et le tout est superbement fluide, sauf lors de certains zooms éloignés.
Direction artistique
Ce qui charme une fois de plus le joueur, c’est cette faculté qu’a le jeu pour faire rire avec un humour vraiment unique.
Level design
Très bien fichus, les modes campagne et libre permettent une progression sans faille en ne lassant jamais le joueur. Les possibilités d’évolution sont tellement variées d’une session à une autre qu’il paraît presque impossible de faire deux parties identiques.
Gameplay
Intuitive sur PC, la maniabilité de la version Xbox 360 est à féliciter. Jamais un jeu de gestion n’aura été aussi jouable sur une console, grâce à une répartition optimale des touches et à un système d’onglets dans les menus vraiment performant.
Scénario
Hormis dans le mode campagne où des objectifs vous sont donnés, c’est en majeure partie vous qui allez écrire l’histoire de votre île en la gérant comme bon vous semble.
Bande son
L’ambiance tropicale du titre est amplifiée par une bande son très salsa avec des musiques entrainantes mais malheureusement quelque peu répétitives. La voix off, bien que très drôle de part son accent latino exacerbé, pourra agacer.
Durée de vie
Archi complet, Tropico 3 s’appuie sur un système de jeu qui le rendrait presque inlassable pour les fans de gestion. Aussi intéressant en campagne qu’en mode libre, les défis finiront d’achever toute vie sociale en proposant des challenges passionnants et diversifiés.
Conclusion
En reprenant la série des mains de Take Two, le studio Haemimont Games amène Tropico 3 très haut dans le classement des meilleurs jeux de gestion. Très varié dans son contenu et dans ses actions possibles (sociales, économiques, militaires et politiques), le jeu ne lasse pas et promet de nombreuses heures en jouant les dictateurs fou. Seul un nombre plus conséquent de bâtiments aurait été le bienvenue, mais force est de constater que la série atteint ici son paroxysme.
Verdict : 17 / 20