Test de The Last of Us: Left Behind

Réalisation technique

The Last of Us: Left Behind reprend les bases du jeu original, The Last of Us. Mêlant effets de lumière très réussis, textures très agréables, et des environnements toujours aussi semi-ouverts que dans le jeu original, The Last of Us : Left Behind fait honneur à la PS3, et est clairement du niveau du jeu principal. Enfin, comme dans The Last of Us, les temps de chargement sont presque absents, ou très courts. Jouer à The Last of Us: Left Behind se fera sans la moindre attente devant un temps de chargement, de quoi s’immerger encore plus dans le DLC.

Direction artistique

Tout comme dans The Last of Us, les niveaux sont très jolis, et même plutôt variés, malgré la courte durée de vie du jeu. Vous pourrez donc passer par différents magasins, comme des magasins d’animaux, de jouets, mais vous aurez aussi la possibilité de vous essayer à des bornes d’arcade. Si The Last of Us parvenait très bien à retranscrire la mort, l’oubli ou les ravages de son environnement, The Last of Us: Left Behind ne déroge pas à la règle et sait offrir d’incroyables environnements tout aussi jolis, parfois tristes, mais tout aussi travaillés que dans le jeu original.

De plus, là où The Last of Us s’attardait sur les relations entre Joël et Ellie, le DLC nous fait part des relations qu’entretiennent cette dernière, et son amie de toujours, Riley. Un travail tout aussi profond dans le DLC. Enfin, les cinématiques, les émotions, comme la tristesse, la joie, ou encore le rire, n’hésiteront pas à ponctuer l’aventure, comme l’a très bien fait The Last of Us.

Level design

Left Behind reprend les bases qui ont fait la force de The Last of Us, et cela ne nous déplaît pas du tout. Parfois plus linéaire que l’aventure originale, Left Behind nous invite à franchir tout autant (en proportion, évidemment) d’obstacles que dans l’aventure principale de The Last of Us. Si The Last of Us nous invitait à alterner entre phases d’exploration, de gunfights ou d’action, Left Behind reprend un peu la même recette, mais d’une façon assez différente : l’alternance est en effet moins prononcée, et l’aventure globale du DLC se montre calme, même si elle est parfois ponctuée de scènes d’action qui feront monter la pression. Comme dans le jeu original, l’ennui n’a strictement aucune place, au contraire de la difficulté qui pourra parfois s’inviter, durant les phases d’action citées précédemment.

 

Gameplay

Bien que très similaire à The Last of Us, puisqu’il conserve les mêmes mécaniques de jeu, The Last of Us: Left Behind nous amène à utiliser une approche différente. Du fait de sa petite taille et de sa puissance plus faible que celle de Joël, vous serez amené à utiliser Ellie avec une stratégie davantage rusée.

Pas question de foncer dans le tas ou de courir dans tous les sens, chaque situation difficile devra faire l’objet d’une certaine réflexion et d’une certaine stratégie avant d’être parcourue. Mais rassurez-vous, il n’y aura pas non plus besoin de planifier ça durant des heures, quelques minutes et un peu de patience seront bien suffisants pour venir à bout des gunfights les plus difficiles du DLC. Sont également de retour le système de craft, de couverture, ainsi que le mode écoute. Jouer à The Last of Us: Left Behind après avoir terminé l’aventure originale ne devrait donc pas poser trop de problèmes pour la plupart des joueurs.

Scénario

Là où il fallait attendre ce The Last of Us: Left Behind, c’était bien pour son scénario. Naughty Dog aurait pu réaliser un DLC avec un scénario peu développé ou pas forcément attaché au jeu, mais ce n’est pas du tout le cas. The Last of Us: Left Behind, en plus de nous en apprendre beaucoup plus sur les relations menées entre Ellie et Riley, il nous permettra d’en apprendre davantage sur un passage crucial du jeu original, The Last of Us.

Les rebondissements sont au menu, et bon nombre de points peu clairs de l’aventure originale de The Last of Us viendront à s’éclaircir. Enfin, si vous avez lu le comic The Last of Us: American Dreams, sachez que le DLC prend place un certain temps après ce comics, c’est toujours bon à savoir. Vous en dire plus sur le scénario du DLC pourrait vous gâcher certaines surprises, et croyez-nous, cela serait bien dommage…

Bande son

Ellie, toujours doublée par Adeline Chetail, et Riley profitent toutes les deux d’un doublage français très crédible et bien réalisé, comme dans l’aventure originale de The Last of Us. La bande son est elle aussi tout à fait travaillée, et même si elle utilise des thèmes déjà présents dans The Last of Us, avec de nouveaux bien entendu, elle parvient à transporter les émotions, et à tempérer les moments ardus du jeu, pendant les gunfights par exemple. Tout aussi exemplaire que le jeu original.

Durée de vie

La durée de vie de ce DLC est un bien grand défaut. Il faudra compter seulement trois petites heures et une rejouabilité assez légère. Même si ces trois heures sont intenses en émotion et en découverte, il est bien dommage que la durée de vie du DLC soit aussi petite. Pour 14,99€, nous aurions pu nous attendre à un peu plus… Mais il faut tout de même souligner l’expérience vécue pendant ses trois courtes heures : intense. De quoi relativiser cette bien trop petite durée de vie !

Conclusion

Si vous avez aimé The Last of Us, si vous voulez en apprendre plus sur son scénario, il ne fait aucun doute que ce DLC est fait pour vous. Reprenant les très bonnes bases du jeu original, The Last of Us: Left Behind sait tout de même garder sa personnalité, et il faut avouer que ce n’est pas déplaisant du tout. Ce DLC nous permet clairement de voir le monde de The Last of Us sous un autre jour, d’une autre façon.

D’autant plus que le scénario se révèle particulièrement intéressant : il permet de nous donner plus d’informations sur des points pas forcément bien étudiés dans le scénario de l’aventure principale. Clairement, si The Last of Us a été pour vous une grande expérience, The Last of Us: Left Behind en sera certainement une elle aussi, même si sa durée de vie peut entâcher celle-ci…

Verdict : 17 / 20

  • Sadako

    Journaliste gaming et high-tech depuis 2009, je suis "Vanlifer" depuis 2021, dans mon camping-car équipé pour travailler sur les routes tout comme pour profiter de bons moments de détente !

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