Test de The Last Faith | Entre Castlevania et Bloodborne !

« L’alliance perfide d’un metroidvania et d’un soulslike ». C’est ainsi qu’est décrit The Last Faith par le jeune studio Kumi Souls Games, qui est passé par la case kickstarter afin de mener ce premier projet à bien.

Reprenant effectivement la structure d’un metroidvania 2D avec son lot de zones à découvrir au fur et à mesure que le personnage gagne en compétences, le titre est cependant accessible et s’avère au final être un Castlevania-like de plus avec de gros boss à battre plutôt qu’un soulslike pur et dur. Que les réfractaires aux souls soient rassurés, ils seront en capacité de finir le jeu.

Le joueur incarne Eryk, un homme atteint d’un étrange mal qui le ronge. Bien décidé à se soigner, celui-ci se rendra rapidement compte qu’il n’est pas le seul et que villes et villages aux alentours sont en proie à la décrépitude, avec l’apparition de monstres dont le bestiaire est sans équivoque pour n’importe quel fan de dark fantasy. Eryk, en bon héros, va donc prendre les armes et tenter se se sauver lui-même, ainsi que le monde qui l’entoure.

Bien que très classique et scolaire dans l’ensemble, The Last Faith est agréable manette en main. La réalisation et la direction artistique sont efficaces et plongent le joueur dans un univers dark fantasy très appréciable. Fortement inspiré de Castlevania et de Bloodborne, le monde de The Last Faith a de quoi offrir au joueur une aventure plus que sympathique, agrémentée de secrets, d’énigmes et de nombreux combats de boss.

The Last Faith | Informations pratiques

• Disponible sur PC, Nintendo Switch, Xbox (One et Series) et PlayStation (4 et 5)
• Testé sur PlayStation 5 via une édition achetée par nos soins
• Prix : 26.99€ en dématérialisé, à partir de 29.99€ en physique
• Genre : Metroidvania

The Last Faith| Les points forts

– Accessible dans l’ensemble. Il n’y a par exemple pas de barre d’endurance à gérer comme dans un souls. Possibilités de parer, contrer, esquiver… La panoplie de mouvements est assez complète et permet de se sortir de toutes les situations.

– Un metroidvania à l’ambiance gothique qui fait plaisir, surtout si on aime Castlevania et/ou Bloodborne.

– Une OST avec de jolis morceaux qui restent en tête.

– Une map immense avec beaucoup de zones à visiter et beaucoup de secrets. L’exploration est récompensée.

– Une très bonne durée de vie. Environ 20 heures si on prend le temps de tout explorer. Un peu plus pour voir les 3 fins.

– Pas mal de styles de combat et de builds possibles grâce aux armes et pouvoirs magiques.

– Beaucoup de boss, dont des cachés à découvrir par soi-même.

The Last Faith | Les points faibles

– Le jeu prend peu de risques, le studio s’est ouvertement inspiré de Castlevania et de Bloodborne tant dans l’ambiance que dans quelques idées de game design.

– Assez scolaire dans sa réalisation. Les boss ont le même schéma : première phase tranquille d’apprentissage, puis une forme plus évoluée avec plus d’attaques.

– Pas de New Game +, ce qui est dommage vu qu’on récupère les derniers équipements juste avant le boss final et qu’on ne peut pas réellement en profiter.

Verdict définitif : 16/20

The Last Faith se présente comme un savant mélange entre Castlevania et Bloodborne tant dans son univers que dans son gameplay. Si la prise de risques est minime, le résultat s’avère tout de même plus que satisfaisant et le plaisir manette en main est bel et bien là. Le jeu de Kumi Souls Studio demeure certes scolaire dans sa réalisation et ne réinvente clairement pas le genre mais l’aventure dans la peau d’Eryk saura satisfaire à coup sûr les fans de metroidvania et d’ambiance gothique.