Réalisation technique
Les 1000 Km² n’empêchent en aucun cas Just Cause 2 d’afficher des décors très fins et des textures de très bonne qualité. La variété des décors procure au jeu une atmosphère véritablement dépaysante et une identité graphique reconnaissable au premier coup d’œil. Un léger clipping et une modélisation des personnages parfois légère ne gâchent pas un plaisir visuel réel.
Direction artistique
Malgré la grande variété des décors, les développeurs ont su conserver une ambiance globale uniforme à n’importe quel coin de Panao. Les environnements sont toujours très inspirés, et les villes se renouvellent assez bien dans leur conception. Seul regret, des cinématiques pas toujours percutantes et un peu téléphonées.
Level design
Difficile de noter le level design d’un titre qui affiche une liberté d’action aussi grande. En ne prenant en compte que l’aspect scénaristique du jeu, on peut néanmoins noter une bonne évolution des missions, qui va crescendo en action et en spectaculaire. Concernant l’agencement des différentes villes et territoires, on peut également affirmer sans trop de risque que les développeurs ont du se prendre la tête pour leur positionnement. L’intelligence artificielle accuse cependant un manque flagrant de diversité d’attaque et d’initiative.
Gameplay
Pour profiter au mieux d’un territoire aussi vaste, Rico a en sa possession un panel de mouvements bluffant. Plus polyvalent que jamais, le grappin permet des fantaisies inouïes, et les déplacements sont toujours très ergonomiques malgré la très grande taille de la map. Les gunfights et les véhicules s’appréhendent très rapidement. Un léger temps d’adaptation est néanmoins nécessaire pour savoir manier le tout avec aisance.
Scénario
Qu’on se le dise tout de suite, Just Cause 2 n’est pas de ces jeux qui retiennent l’attention du joueur avec un scénario Hollywoodien tordu, mais qui mise tout sur une action et un territoire de jeu démesurés. Une trame classique, sans grandes surprises, mais qui a le mérite d’orienter le joueur aux quatre coins de Panao.
Bande son
Si les musiques et bruitages sont parfaitement crédibles et réalistes, le doublage très stéréotypé et le manque d’entrain de la part des doubleurs durant les cinématiques déçoivent quelque peu. L’habillage sonore reste très correct dans sa globalité tout de même.
Durée de vie
En ligne droite, la cinématique finale pourra être atteinte en une vingtaine d’heures environ, selon le mode de difficulté choisi. En revanche, le territoire de Panao fourmille de secrets à découvrir et de quêtes annexes à réaliser. Grosso modo, la soixantaine d’heures s’envolent très largement pour terminer le jeu à 100%.
Conclusion
Diablement plus convaincant que dans sa première aventure, Rico nous entraine dans un immense territoire de jeu où l’action et le fun règnent sans partage. Un titre défoulant, dépaysant et très bien réalisé qui satisfera tous les amateurs d’action. Seul regret, un scénario et une mise en scène qui auraient mérité un peu plus d’ampleur, mais l’essentiel est là. Ce que propose Just Cause 2 en termes de plaisir de jeu est un réel gage de qualité qui tient la route sur la longueur.
Verdict : 17 / 20