Test de Grand Theft Auto : The Ballad of Gay Tony

Réalisation technique

Comme pour le premier DLC de GTA IV (The Lost and Damned), The Ballad of Gay Tony nous permet de débloquer la carte de GTA IV dès le début du DLC. On retrouve les graphismes de GTA IV, sans trop de changements. Vous pourrez admirer lors des phases de base-jumping le très grand travail de modélisation effectué sur la ville de Liberty City, qui nous fait découvrir tout son charme vue d’en haut.

Direction artistique

Ce DLC est placé sous le signe des boîtes de nuit, et de la fête ! En effet, l’ambiance des boîtes de nuit est très bien retranscrite et est très agréable à découvrir au fil de votre aventure dans ce DLC. On constate, dans ces boîtes de nuit, de très jolis effets de lumière et de fumée. La nuit, la ville de GTA s’illumine d’une très belle façon, nous permettant de découvrir celle-ci comme nous ne l’avions jamais vu ni dans l’histoire principale de GTA IV, ni dans le précédent DLC, à savoir The Lost and Damned.

Level design

Au niveau du level design, c’est du tout bon ! En effet, Grand Theft Auto : The Ballad of Gay Tony nous offre une certaine linéarité, mais qui s’avère être très bien dissimulée grâce à l’action intense et le fun très présent par exemple. L’IA quant à elle est assez intelligente et n’hésitera pas à se cacher derrière les couvertures et à vous tirer des balles bien placées, sans trop de difficulté ! On regrette parfois la lenteur de vos alliés dans certaines phases, mais ceux-ci vous accompagnent rarement, et heureusement d’ailleurs !

Gameplay

Ce Ballad of Gay Tony est placé sous le signe du fun, du fun, et du… fun ! En effet, The Ballad of Gay Tony vient corriger un aspect très critiqué de GTA IV : le fun n’est pas bien présent dans l’épisode principal, à contrario par exemple de San Andreas, et de ce DLC ! En effet, l’action est incroyablement intense et jouissive et vous pourrez vous amuser à effectuer toutes sortes de tâches plus incroyables les unes que les autres ! Des sauts en parachutes, des vols d’hélicoptère, de voiture et de train, des courses folles grâce à la nitro, destructions de trains, d’avions, de grues, voilà quelques-unes des possibilités offertes par ce DLC ! Si vous avez aimé GTA IV mais que vous n’avez pas apprécié son côté trop « politiquement correct », ce DLC est tout simplement fait pour vous ! Il met en scène la ville de Liberty City, mais avec le fun en plus, qui fut, il faut le dire, assez absent de l’opus principal (GTA IV). Pour parvenir à nous offrir ce fun, le jeu nous a offert de nouvelles armes comme le P90 qui s’avère très précis, une mitrailleuse légère qui ne manquera pas de causer d’incroyables dégâts chez vos ennemis, ainsi que des mines télécommandées pour faire péter tout ça et pour rendre l’action du jeu beaucoup plus… explosive ! Vous profiterez également d’un nouvel hélicoptère nommé « Buzzard » qui est équipé d’armes assez dévastatrices. On nous offre également de nouveaux véhicules bien puissants et bien maniables ! Cet épisode nous offre une nouveauté, celle des combats en cage, chose bien sympathique pour s’entraîner au combat, pas toujours très facile dans ce Grand Theft Auto ! Le DLC nous offre également la possibilité d’effectuer du base-jumping pour parvenir à réussir certaines missions, ou tout simplement pour le plaisir d’admirer la ville de Liberty City, puisqu’il possible de sauter depuis des bâtiments indiqués sur la carte, ou depuis un hélicoptère, par exemple. Sachez également qu’il est possible de danser dans cet épisode, mais il faut le dire, le système n’est pas très poussé, bien qu’il contribue assez bien à l’ambiance « boîte de nuit ». Ce DLC offre également un système de score : en effet, à la fin de chaque mission, votre temps, les dégâts subis etc. seront récapitulés vous offrant ainsi un taux de réussite global que vous pouvez partager en ligne avec vos amis. Ca instaure une certaine rejouabilité et une compétitivité entre joueurs ! Malgré tous ces points admirablement positifs, Rockstar ne s’est toujours pas décidé à revoir le système de couverture, toujours aussi rigide…

Scénario

On assiste à un scénario plutôt fourni lui aussi ! Tout comme le précédent DLC de Grand Theft Auto IV (The Lost and Damned), vous serez amenés à croiser Niko Bellic assez souvent, créant ainsi une trame parallèle qui nous éclaircira certains points noirs de l’histoire de Niko Bellic. Vous croiserez également Johnny Klebitz, le biker de The Lost and Damned. Néanmoins, cette trame sait se détacher de celle de l’épisode principal, et vous ferez donc la connaissance de nouveaux personnages, qui sont tous assez charismatiques et présents tout au long de l’histoire, agréables à regarder à et à écouter. On prend d’ailleurs plaisir à accompagner Luis Lopez dans son aventure folle et remplie d’action !

Bande son

The Ballad of Gay Tony offrira de nouvelles musiques pour les stations de radio, plus orientées Dancefloor, ce qui ne déplaira aux amateurs du genre, et qui colle d’ailleurs plutôt bien à l’esprit « boîte de nuit ». On se retrouve bien entendu, comme dans tous les GTA, avec d’excellents doublages qui apportent une crédibilité sympathique aux différents personnages du jeu. Du côté des bruitages, rien à redire non plus, c’est du tout bon !

Durée de vie

Pour la durée de vie, The Ballad of Gay Tony reprend la très bonne recette du DLC The Lost and Damned et nous offre ainsi une histoire palpitante et remplie d’action pendant environ 6 heures, ainsi que des missions secondaires comme les courses, les combats etc. qui peuvent durer facilement 3 voire 4 heures, ainsi que les pigeons qui eux aussi vous demanderont pas mal de temps pour être tous trouvés et tués ! Vous pouvez aussi effectuer des base-jumps dans tout Liberty City, à ne jamais s’en lasser tellement c’est jouissif et intéressant de découvrir la ville de Liberty City sous un autre jour… Du côté du multijoueur, on se retrouve également avec un aspect fun, bien que la communauté ne s’y prête pas forcément, mais cela ne vous empêchera pas de vos amuser pendant plusieurs heures sur celui-ci ! Niveau rejouabilité, nous avons le droit au système de score (évoqué dans la partie gameplay du test), qui demandera beaucoup de temps et de patiente pour que vous puissiez réussir toutes les missions à 100% ! Pour 15 euros, on se retrouve ainsi avec plus de 10 heures de jeu, il est donc inutile de préciser qu’à ce prix-là, c’est donné !

Conclusion

Encore un superbe DLC pour GTA IV, qui viendra cette fois-ci corriger quelques-uns des problèmes du jeu de Rockstar, en offrant ainsi une bonne dizaine d’heures de jeu supplémentaires, bien fun et jouissives, ce qui ne manquera de vous scotcher à votre écran pendant bien des heures ! On nous offre ainsi une histoire placée sous le signe des boîtes de nuit, un gameplay incroyablement bien réussi, un scénario bien croisé avec les deux histoires de Niko (GTA IV) et de Johnny (GTA : The Lost and Dmaned), qui ne manquera pas, néanmoins, d’offrir sa propre trame, une bande sonore assez bonne qui colle bien à l’ambiance Dancefloor, et comme pour The Lost and Damned, une durée de vie très bonne, vous offrant donc plus de 10 heures de jeu ainsi qu’un multijoueur bien fourni ! Bref, vous souhaitez placer une quinzaine d’euros intelligemment ? The Ballad of Gay Tony est là pour ça !

Verdict : 17 / 20