SadakoRéalisation technique
Souvent surchargés, les environnements de Castlevania: Lords of Shadow n’en sont pas moins magnifiques. Si les textures sont superbes et les décors toujours riches en détails, l’aliasing s’invite à la fête et le taux d’images par seconde n’est pas toujours optimal. Une bonne technique en somme, malgré quelques défauts pas bien gênants.
Direction artistique
En donnant la main à un studio externe et inexpérimenté, on pouvait craindre le pire. C’est finalement le meilleur que l’on récolte en termes de design avec un Castlevania rebooté de la plus belle des manières. L’atmosphère y est toujours très bonne, et les environnements / bestiaire se renouvellent sans cesse, toujours avec style. Une franche réussite artistique.
Level design
Pas original pour un sou et très linéaire, Castlevania: Lords of Shadow se contente de varier des phases de jeu classiques, mais le fait avec efficacité. Combats nerveux, phases de plates-forme variées, puzzles et améliorations de Gabriel bien pensées rendent l’aventure fluide et plaisante.
Gameplay
Avec des évolutions rapidement débloquées, le gameplay de Castlevania: Lords of Shadow se retrouve vite très étoffé. Combos, contres, choppes et magies (lumière et ombre) se manient avec plaisir. Mention spéciale aux colosses et autres boss qui procurent des moments épiques.
Scénario
Même si le scénario de Lords of Shadow n’a rien de sensationnel, on prendra tout de même part avec une certaine implication aux pérégrinations de Gabriel Belmont tout au long de l’aventure. Plus impressionnantes qu’émouvantes, les cinématiques en jettent.
Bande son
Si un point n’a jamais été décevant dans les Castlevania, c’est bel et bien la qualité de leurs compositions sonores. On retrouve dans ce Lords of Shadow des compositions toujours aussi belles, et des doublages de bonne facture, bien que tout en anglais. Une immersion auditive puissante.
Durée de vie
Douze chapitres (pour une quarantaine de niveaux) procurent au titre une durée de vie conséquente. Il sera également très intéressant de refaire des niveaux déjà parcourus afin de débloquer des zones qui requiert un certain niveau d’aptitude physique. Une bonne vingtaine d’heures pour en voir le bout, et bien plus pour le terminer à 100%…
Conclusion
3D et Castlevania semblent (enfin) être réconciliés de manière définitive. Konami a vraiment eu une très bonne idée en confiant le développement de sa franchise à Mercury Steam qui a su propulser Lords of Shadow au panthéon des beat’em all. Bien sûr, on aurait aimé une prise de risque un peu plus importante au lieu d’une redite de concept déjà tous vu pour la plupart dans d’autres jeux du même genre, mais l’aventure est tellement bien ficelée qu’on oubliera vite ses différentes sources d’inspirations. Un Must Have !
Verdict : 17 / 20
Rainbow
