Réalisation technique
Les environnements sont d’une beauté exquise, et le moteur physique capable de réduire en miette la plupart des éléments du décors en impose. Somptueux.
Direction artistique
Moins aboutie que la réalisation technique, la direction artistique de Black n’en reste pas moins inspirée et cohérente. On apprécie la variété des niveaux, ainsi que la mise en scène des cinématiques, jouées par des acteurs réels.
Level design
Le gros point faible du jeu. En gros FPS bourrin qu’il est, il ne faudra pas attendre autre chose de Black qu’un défouloir sur pattes. On finit par toujours faire la même chose, ce qui peut lasser les amoureux de FPS scénarisés avec des missions à foison.
Gameplay
Black ne fait pas dans la dentelle en allant droit au but : avancer et tirer. Le gameplay a au moins le mérite d’être simple et efficace, avec toutes les armes.
Scénario
Le scénario n’est pas qu’un prétexte à l’explosion à outrance d’ennemis et de bâtiments, en proposant une trame assez intéressante qui pose l’action. Pas du grand art, mais suffisamment efficace pour se prendre au jeu.
Bande son
Tout aussi explosive que les graphismes, la bande son de Black nous en met plein les oreilles. Des bruitages de dingue accompagnent des musiques grandioses. On s’y croirait.
Durée de vie
Côté durée de vie, Black propose trois modes de difficulté, pour un titre qui se boucle en 8 heures de jeu environ. L’ajout d’un mode multijoueurs aurait été bien vu, histoire de prolonger les plaisirs. Une rejouabilité néanmoins assez bonne, ne serait-ce que pour déstresser après une rude journée !
Conclusion
Véritable vitrine technologique du FPS sur consoles, Black entretient un déluge d’effets audiovisuels du début à la fin. Un spectacle jouissif bien que limité dans la variété de son gameplay. Un jeu bourrin, défoulant et dynamique qui mérite l’attention. Pour un coup d’essai, Criterion Studios nous livre avec Black un FPS de qualité.
Verdict : 16 / 20