Réalisation technique
Rarement un jeu multiplateformes n’aura été aussi réussi techniquement que ce Batman: Arkham Asylum. De la modélisation aux textures, en passant par une fluidité et une animation des persos bluffante, tout est là pour garantir une qualité visuelle extraordinaire. Un léger aliasing est à noter, mais rien de bien grave.
Direction artistique
L’univers très dark de Batman est ici exploité et retranscrit à merveille. Rocksteady s’est en effet inspiré admirablement de la nature sombre des héros pour en faire une véritable œuvre d’art ludique. Côté environnements, la variété est au rendez-vous pour un périple qui risque de marquer longtemps les fans de la chauve-souris, et les autres.
Level design
Pourtant pas bien ouverts, les niveaux longitudinaux de Batman: Arkham Asylum donnent une bonne sensation de liberté, grâce à un guidage intelligent au fil des chapitres. Les différentes phases de jeu s’enchaînent avec aisance pour un titre au final très bien construit. L’intelligence artificielle n’est pas ce que l’on pourrait qualifier d’exemplaire, mais elle reste acceptable dans l’ensemble.
Gameplay
Une panoplie de coups simples, mais qui s’élargit très rapidement en achetant de nouveaux combos, côtoie des gadgets qu’il sera fort agréable d’utiliser. Entre les phases d’action et d’infiltration réussies, Batman: Arkham Asylum procure un fun immense manette en main.
Scénario
Pas inoubliable, le scénario du jeu met en affrontement direct Batman et Joker. Une ligne que l’on suit tout de même avec plaisir, même si la fin pourra décevoir…
Bande son
Quel doublage ! Doublé par Christopher Lloyd, Joker rythme avec entrain le périple de Batou. Les autres voix s’en tirent également avec les honneurs pour donner l’un des jeux les mieux localisés en France. Côté musiques, on reste bien entendu dans le dark, limite gothique, avec des compositions vraiment sympa. Une référence.
Durée de vie
Une grosse douzaine d’heures seront nécessaires pour boucler l’aventure de Batman: Arkham Asylum. Trois niveaux de difficulté, un mode défis et une quête demandant de résoudre les énigmes de Riddler pourront prolonger l’aventure. Une durée de vie correct pour le genre.
Conclusion
Depuis l’ère 8-Bits, Batman n’avait jamais vraiment été adapté avec brio sur consoles et PC. Il aura fallu attendre 2009 et Rocksteady aux commandes pour enfin donner aux fans de Batman une adaptation de qualité. Un jeu d’action / infiltration que tout joueur se doit de posséder dans sa ludothèque, que l’on soit accroc ou pas à l’homme chauve-souris. Vivement un certain Batman Arkham City fin 2011…
Verdict : 18 / 20