Pour Hideo Kojima, la Nintendo Switch est un rêve et le pont avec le Cloud Gaming
Depuis la véritable annonce de la Nintendo Switch par son constructeur, la plus grosse feature qui tente les joueurs est bien de pouvoir débuter une partie dans son canapé devant sa télévision, puis de prendre la console sous le bras pour continuer un jeu dans la foulée, ailleurs. Interviewé récemment par IGN, Hideo Kojima, actuellement au travail sur Death Stranding sur PS4, nous livre lui aussi son excitation envers la Nintendo Switch, tout en faisant le pont entre ce qui sépare la machine de la consommation de jeux vidéo dans le futur, le Cloud Gaming. Gros plan, ci-dessous.
Dans un jeu que j'ai précédemment fait (Metal Gear Solid HD Collection), la fonction Transfarring vous permettait de prendre une sauvegarde des jeux de la version PS3 pour les placer dans votre PS Vita et inversement. Je trouve que la Nintendo Switch est la suite logique de cette idée. Pouvoir jouer à un titre à la maison et l'emporter tout de suite dehors, c'est le rêve de tous les gamers. La Nintendo Switch est une belle évolution de cela.
Je trouve que la technologie du Cloud Gaming (Ndlr : jouer sur des serveurs distants en streaming, sans posséder le jeu physiquement) est ce envers quoi nous allons. Nous sommes d'ailleurs peut-être moins loin de ça que prévu, de ce que les joueurs pensent. Quand l'infrastructure sera prête partout, vous serez capable de jouer à tout sur n'importe quel appareil, à n'importe quel endroit. La Nintendo Switch est le dernier pas de cette étape.
Comme le souligne Hideo Kojima, le fait de pouvoir continuer à jouer n'importe où avec la Nintendo Switch est effectivement le principe du Cloud Gaming, mais sans infrastructure réseau. Nous apporterons toutefois un bémol sur cette vision du tout "streaming", que nous ne voyons pas emporter le pas sur les consoles et PC classiques avant une bonne dizaine d'années au mieux, les connexions à internet des joueurs étant encore très variables d'un pays à l'autre, et même d'une région d'un pays à l'autre. Avant de voir le futur se produire, il faut déjà regarder le présent qui n'a encore pas vu le déploiement du PlayStation Now en France, ni l'utilisation massive du Cloud Computing par un Microsoft qui a vite fait demi-tour sur cette question.