Nintendo Switch - Une puissance variable et des specs techniques qui se confirment peu à peu

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, par Amaury Laguerre (Sadako)

Alors que Super Mario Run se vend actuellement par palettes sur iPhone et iPad, Nintendo est surtout attendu pour sa conférence du 13 janvier 2017 qui dévoilera plus de choses sur sa prochaine console, la Nintendo Switch. Mais alors que nous attendons des réponses officielles sur la puissance de la Switch à ce moment là, et une liste de jeux de lancement pour sa sortie en mars 2017, ce sont aujourd'hui nos confrères de chez Eurogamer qui dévoilent une série de confirmations sur les composants intégrés dans la machine qui nous renseignent un peu plus sur la puissance de la Nintendo Switch. Si ces informations sont toujours à prendre au conditionnel, il semblerait toutefois que la puissance de la Nintendo Switch se dessine toujours plus sous les PS4 et Xbox One, en exploitant également pas mal le Dock pour de l'overclocking. Explications en plusieurs points.

Nintendo Switch - La puissance du Tegra X2 aux oubliettes

Dans le même temps que la publication de la première vidéo démonstrative des capacités de la Switch, Nvidia publiait sur son site officiel quelques indications techniques de ce que l'on pourrait retrouver dans la prochaine console de Nintendo. A ce moment là, en voyant le constructeur de cartes graphiques déclarer que la Switch posséderait une architecture proche de ce que l'on peut trouver dans les dernières technologies de la marque, nous pensions que le GPU de la console serait le Tegra X2, basé sur l'architecture Pascal équipant les 1080, 1070 et 1060GTX modernes. Mais selon les sources d'Eurogamer, ce sera pourtant sur le Tegra X1 qu'il faudra compter dans la Nintendo Switch, et surtout sur une variabilité assez immense de fréquence d'utilisation qui sera dépendante du Dock de la machine.

Chose qui se confirme encore une fois, le Dock de la Nintendo Switch n'embarque aucun composant pour ajouter de la puissance brute à la console hybride, mais brancher la machine sur son socle apportera une source continue de courant électrique, ce qui permettra au module portable de tourner à plein régime. Ou presque, puisque les sources d'Eurogamer font état d'une fréquence assez faible, même quand la Switch est sur son Dock...

La puissance supposée de la Nintendo Switch en chiffres

Côté CPU, le processeur de l'ex-Nintendo NX sera invariable à l'environnement d'utilisation. Comprenez par là qu'en jouant à la Switch en mode nomade ou salon, ce dernier tournera toujours à 1 Ghz sur ses 4 coeurs pour que les jeux soient le plus stables possible dans toutes les configurations. En revanche, la Nintendo Switch sera 40% moins puissante en mode portable qu'en étant "docké" à votre télé. Le GPU serait en effet cadencé à 307,2 Mhz en mode portable, contre 768 Mhz en mode console de salon. D'origine, le Tegra X1 est pourtant capable d'aller jusqu'à 1 Ghz, mais Nintendo et Nvidia semblent avoir souhaité en garder sous le pied pour sans doute ne pas trop faire chauffer la Nintendo Switch, tout en conservant une autonomie maximale dans votre poche. Concernant la RAM embarquée, les sources d'Eurogamer indiquent que les 4 Go seront partagés entre le système et la VRAM (mémoire vidéo), tout en pouvant tourner à 1331 Mhz en mode nomade, et à 1600 Mhz une fois sur le Dock. Contrairement à la fréquence du GPU, la RAM serait toutefois utilisable au maximum de sa puissance même quand la Nintendo Switch est en mode portable, au bon vouloir des développeurs.

Notre avis sur ces informations

Nous répétons que cette puissance supposée de la Nintendo Switch est encore et toujours à considérer comme une rumeur, mais cela représente assez bien l'idée que nous avons de la machine depuis son annonce officielle par son constructeur. En étant en mode portable la Switch enverra en effet du 720p maximum sur l'écran de la console, ce qui demande bien moins de puissance au GPU qu'en étant "docké" à une télévision qui affichera alors du 1080p maxi. En termes de puissance brute, si ces chiffres venaient à se confirmer, la Nintendo Switch serait en tout cas bien moins puissante que nos Xbox One et PS4, tout en rattrapant ce retard technique par une résolution moindre. Le résultat à l'écran devrait donc être plutôt supérieur à ce qu'on peut trouver sur Wii U, sans parler des outils de développement et d'optimisation spécialement conçus par Nvidia pour Nintendo et les développeurs de jeux vidéo sur Switch. 

Enfin, la Nintendo Switch étant l'ultime vision de Satoru Iwata, qui a toujours préféré l'originalité à la puissance brute, nous ne serions pas étonnés de voir toutes ces informations se confirmer dans les semaines et mois à venir. Considérez également que la puissance est une chose, mais qu'une console est surtout jugée sur la qualité et la diversité de ses jeux vidéo...