Test Preview Tom Clancy’s Rainbow Six Siege - On vous en parle !
A la mort de Tom Clancy, en 2013, on ne s’imaginait plus jouer à des œuvres arborant son nom. Pourtant, c’est sans compter la ferveur d’Ubisoft qui a la volonté d’ennuyer Valve et son Counter Strike, sur son propre terrain de jeu. A l'occasion de l'Alpha Test du FPS, nous en profitons pour vous livrer notre Test Preview, qui vous donnera une petite indication sur la qualité future du titre lors de sa sortie !
Tom Clancy’s Rainbow Six Siege (RSS), c’est quoi ?
RSS, reprend les codes de Rainbow Six Patriots, annulé en 2013 et essaye de n’en puiser que la quintessence. En d’autre mot, c’est un mélange entre une tactique pure et un FPS d’un classicisme éhonté. Avant de commencer, si vous avez des doutes sur la capacité d’Ubisoft à réaliser un bon Counter Strike, sachez tout de même que dans l’équipe, on peut retrouver des grandes pointures comme Gunther Galipot, le réalisateur du mode multi de Splinter Cell Blacklist, ainsi que Xavier Marquis, spécialiste des FPS qui a travaillé au sein du studio Guerilla Games, sur la série Killzone et chez Ubisoft sur Ghost Recon: Future Soldier. De quoi se rassurer et d’aborder cette Alpha un peu plus sereinement.
Les Classes de Rainbow Six Siege
D’ailleurs, entre des classes variées (explosif, surveillance, intervention courte distance, démolition, barricade, neutralisation des communications ou encore spécialiste dans le gaz neutralisant), une importante place à la réflexion (pas de briefing et vous êtes morts) ou encore un environnement destructible, on ne peut pas dire que RSS ait été avare en révélations et que les quelques heures de jeu, nous ont prouvé qu’Ubisoft, quand il le veut vraiment, peut nous surprendre de la plus belle des manières.
Imaginez la scène, un tarmac d’aéroport, la nuit et sous la pluie, avec un seul avion, perdu sur l’immensité de la piste. Il n’y a que deux entrées possibles, la passerelle ou une échelle et à l’intérieur de l’avion, de longs couloirs rectilignes avec une flopée de sièges qui représentent à chaque fois un point d’embuscade potentiel, et une menace omniprésente pour l’équipe d’intervention. La tension et l’immersion sont totales, on est vraiment pris dans le jeu alors que la partie vient à peine de commencer.
C’est bien là, la force de Rainbow Six Siege, proposer des escarmouches de 10 joueurs, 5 par équipes où l’objectif est de protéger ou de capturer un otage. Bien sûr, tout cela se passe sur plusieurs rounds comme le proposerait un Counter Strike. Chaque classe est différente, intéressante mais surtout, complémentaire et il est important de la maîtriser si l’on ne veut pas passer pour une cloche. Surtout que l’on peut mourir très vite, une balle dans la tête, et c’est fini. Pas de respawn et du tir allié, les gars, il va falloir serrer les fesses !
La Tactique au Service du Gameplay
Si vous n’avez toujours pas compris où nous voulions en venir, et bien sachez qu’Ubisoft n’a pas oublié la partie tactique, et si vous n’écoutez pas le briefing, vous allez perdre., promis ! Foncer dans le tas, c’est le game over assuré. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas de carte, il n’y a pas de mini-map. Parce que l’environnement est destructible et le danger omniprésent. Ubisoft vous donne toutes les cartes, ou plutôt, tous les gadgets nécessaires pour gagner, tout ne dépend que de votre esprit critique qui devra carburer plus vite que celui de l’adversaire. Alors oui, il faut quand même savoir tirer, et oui, si vous êtes vraiment doué, il y a même des chances pour que vous surviviez en appliquant la stratégie du YOLO. Mais en attendant, vous allez passer à côté de tout ce que le jeu vous propose, c’est-à-dire une immersion soignée et un aspect tactique travaillé.
S’il y a bien un point qui reste inconnu, c’est la réalisation technique, qui ne brillait pas tant que ça durant l’Alpha. C’est bien le moteur de Patriots que tournait sur RSS, mais tout peut encore changer avant la sortie du jeu et donc, nous ne nous prononcerons pas là-dessus.
Pour conclure, résumons les principes de base de Rainbow Six Siège : une prise en main immédiate avec des classes qui sont simples mais complètes. Des cartes à petite échelle où la tactique prend le pas sur l’action, car nous ne pouvons pas respawn. Trouver le bon équilibre pour sortir un FPS multijoueur compétitif est un vrai travail d’équilibriste mais Ubisoft nous prouve que cela reste possible. Apres cet alpha, nous pouvons clairement dire que le jeu est parti pour être une très bonne surprise. Surtout qu’Ubisoft souhaite suivre son jeu pendant de longues années. Maintenant, il ne reste plus qu’à voir l’accueil que feront les joueurs, eux, les véritables juges qui trancheront sur le succès, ou non, du jeu.