La déception Army of Two: Le Cartel du Diable plus logique, 9 mois plus tard

Avatar de Sadako
, par Amaury Laguerre (Sadako)

En l'espace de quelques semaines l'année dernière, le studio Visceral Games, appartenant à Electronic Arts, avait enchainé deux déceptions assez grandes. Si Dead Space 3 avait terni sérieusement la renommée pourtant énorme de la série, Army of Two: Le Cartel du Diable avait, lui, enfoncé encore un peu plus le studio avec une suite très loin du fun d'Army of Two: Le 40ème Jour. Aujourd'hui, la qualité en demi-teinte du dernier Army of Two s'explique pourtant, plus de 9 mois après la sortie du jeu sur PS3 et Xbox 360, grâce au profil LinkedIn de Julian Beak.

 

Repérées par Videogamer, les explications de Julian Beak sont assez loquaces lorsqu'il aborde son arrivée à Visceral Games pour travailler sur Army of Two: Le Cartel du Diable. Recruté assez tard dans l'avancée du jeu, Beak met en avant le temps de développement très court du jeu. Le plus grave dans l'histoire ? Le moral de l'équipe qui était apparemment au plus bas. Beak parle d'une trajectoire de moral négative, et malgré une ambiance améliorée à la fin du développement d'Army of Two: Le Cartel du Diable, le mal était fait et les efforts n'ont pas pu rattraper un développement chaotique.

Avec ces quelques renseignements, il est alors plus facile de comprendre les défauts et la qualité disparate d'Army of Two: Le Cartel du Diable sur PS3 et Xbox 360, alors que les deux premiers opus étaient très funs en coopération. Quoiqu'il en soit, moral en berne ou pas, il ne faut pas oublier qu'un jeu sera de toute façon vendu 70 euros aux joueurs, et que ceux-ci n'en auront strictement rien à faire des problèmes de développement interne. En espérant que la série Army of Two reprenne des couleurs sur PS4 et Xbox One, il vaudra mieux ne pas trop se souvenir du 3, décevant sans être catastrophique.