Les vieilles licences endormies de Sega de retour grâce à Atlus ?

Avatar de Sadako
, par Amaury Laguerre (Sadako)

Après la chute de la Dreamcast en tant que console, Sega avait choisi de reporter son activité comme simple éditeur de jeux vidéo sur toutes les autres consoles jadis concurrentes. Si vous connaissiez une bonne partie du catalogue de licence de Sega dans les années 90 et au début des années 2000, vous aurez sans doute également remarqué que bon nombre d'entre elles ont tout simplement disparu de la circulation. Jet Set Radio, Crazy Taxi, Shenmue ou encore la série des Sega Rally n'ont effectivement pas brillé dernièrement par leur abondance, malgré la présence timide de quelques unes d'entre elle sur Xbox Live / PSN ou smartphones. L'avenir sera plus joyeux pour les IP de Sega qui hibernent ?

 

Si rien n'est encore fait, le rachat d'Atlus par Sega semble être au coeur de beaucoup de projets. Durant une interview avec le site Siliconera, Naoya Tsurumi (président de Sega Sammy et ex-directeur de Sega of America et Sega of Europe) aborde plus en profondeur les éventuelles changement qui arriveront avec le rachat d'Atlus. Si Sega ne veut pas chambouler les méthodes de travail et les équipes d'Atlus, celui-ci affirme néanmoins qu'il se pliera aux exigences d'Atlus en termes de recrutement ou de jeux à développer, afin que le groupe conserve son indépendance.

En parlant d'indépendance, Naoya Tsurumi avoue d'ailleurs qu'il rêverait de voir Atlus réveiller les vieilles licences endormies de Sega, en leur donnant carte blanche. S'il avoue que rien n'est actuellement en préparation, Naoya Tsurumi souhaite aborder ce point avec Atlus dans le futur. Si cette nouvelle venait à se concrétiser, nous pourrions alors avoir un réveil brutal de pas mal de franchises phares des anciennes consoles Sega, comme Space Channel, Crazy Taxi, Ecco Le Dophin et tant d'autres séries qui méritent un retour sur le devant de la scène jeu vidéo. Entre cette annonce et les multiples rumeurs sur la licence Shenmue, Sega fait parler de lui, et c'est tant mieux !