Everybody's Gone to the Rapture dévoile son univers et son gameplay

, par la rédaction

Si vous avez suivi la scène Indie ces dernières années, vous saviez peut-être déjà que le mystérieux Everybody's Gone to the Rapture était en préparation depuis quelques mois déjà en vue d'une sortie sur PC. Au cours des lignes qui vont suivre, issues de la bouche de Dan Pinchbeck et Jessica Curry, co-directeurs de The Chinese Room, vous allez en apprendre plus sur l'univers du jeu, son gameplay, et les difficultés rencontrées par l'équipe de développement d'une exclu PS4 plus qu'énigmatique...

 

 

 

1. L'expérience Dear Esther

 

Avant de parler plus en détails d'Everybody's Gone to the Rapture, Dan et Jessica reviennent sur ce qui caractérisait essentiellement Dear Esther, à savoir un jeu tout sauf classique qui misait tout sur l'exploration, le scénario et le mystère. Nombre de joueurs, nous y compris, sont par ailleurs ressortis de l'expérience Dear Esther complètement troublés, devant un concept de jeu vidéo jusqu'à maintenant encore jamais vu. Très bien accueilli par la critique et vendu à plus de 750 000 exemplaires sur PC via Steam, Dear Esther a suscité chez TheChineseRoom l'envie de faire encore mieux que ça.

 

 

Lire le test de Dear Esther sur PC

 

 

 

2. Le concept Everybody's Gone to the Rapture

 

"Lorsque nous avons commencé à travailler sur Everybody’s Gone to the Rapture, nous savions que nous voulions créer un jeu pour console. Nous savions également que Sony était déterminé à favoriser des titres indépendants, expérimentaux et intéressants. Nous pensions que Sony apprécierait les idées sur lesquelles nous planchions. Nous avons donc décidé de poursuivre notre rêve en tentant le tout pour le tout. Sans formuler de plan B, nous avons préparé un prototype avant de contacter Sony Santa Monica. Ils étaient en plein lancement de Journey et de The Unfinished Swan et nous pensions avoir beaucoup de points communs en termes de scénario, de gameplay et d’expérience proposée au joueur.

 



Que vous réserve le jeu ? On vous promet qu’Everybody’s Gone to the Rapture sera intense et profond, très prenant et intégralement articulé autour de votre progression émotionnelle dans le monde. Le jeu n’est pas linéaire et propose un environnement dynamique et réactif. Il s’agit donc de votre histoire à vous, une expérience très personnelle qui s’éloigne de la nature toute tracée de nombreux jeux axés sur le scénario. Ici, vous aurez un impact très net sur le déroulement du jeu."

 

 

 

3. L'univers fin du monde du jeu

 

"À l’instar de Dear Esther, ce nouveau jeu est axé sur le scénario. Le gameplay est simple, puisqu’il prend la forme de l’exploration d’un monde en vue à la première personne, facilitant grandement la prise en main, même pour les novices du jeu vidéo. Pourtant, on ne peut pas parler d’un titre “casual” dans le sens classique du terme. Il s’agit d’un jeu profond et prenant.

 

Il parle de la fin du monde. Vous incarnez un scientifique, emprisonné au moment précis de l’apocalypse. Le jeu consiste à découvrir comment vous en êtes arrivé là. Pour ce faire, vous devez sillonner un immense environnement en libre exploration et entrer en interaction avec les objets et les personnages que vous rencontrerez afin de démêler et de reconstituer progressivement l’intrigue.

 

Le jeu propose également une surprise géniale, qui garantit vraiment l’originalité du jeu et fait du processus d’exploration de l’intrigue une activité unique au jeu vidéo. Mais nous n’en dirons pas plus pour l’instant. Nous vous révèlerons ce secret au moment opportun, mais nous sommes très enthousiastes au sujet de cette caractéristique et nous avons hâte de la présenter."

 

 

 

 

Enfin, signalons que 6 personnages seront jouables dans Everybody's Gone to the Rapture, ce qui permettra aux joueurs de vivre les évènements apocalyptique sous différents angles de vues. Un concept bien attirant pour tous les amoureux de jeux vidéo à ambiance que nous vous inviterons à découvrir en même temps que la sortie de la PS4, à savoir le 29 novembre 2013 !

 

 

Article rédigé par Sadako