Sadako
Avec la sortie de la PS5, Sony a décidé de rompre avec les classiques manettes DualShock. Point de DualShock 5, donc, pour faire suite à la DualShock 4 de la PS4, mais la naissance de la DualSense, dont le nom est déjà évocateur de pas mal de nouvelles sensations. Après plus de 10 jours de copinage avec la manette, nous vous proposons de découvrir notre test de l’engin, qui renforce vraiment le côté next-gen de la PlayStation 5.
DualSense – Ce qui va changer les choses
Vous avez déjà pris en main des JoyCon de Nintendo Switch en main ? Si la réponse à cette question est oui, alors vous aurez une première idée de ce à quoi vous attendre en ce qui concerne les nouvelles vibrations très précises de la DualSense. A la manière d’un 1-2 Switch, la DualSense et le jeu gratuit Astro’s Playroom nous font une démonstration assez hallucinante de ce dont le pad est capable.
Du ressenti des surfaces à l’exploitation du gyroscope et du pavé tactile, ce sont surtout les gâchettes adaptatives qui changent la manière de savourer un jeu vidéo, à tel point qu’il est très difficile de reprendre une manette autre qu’une DualSense quand on y a goûté. Les gâchettes peuvent en effet littéralement se bloquer dans leur course (à n’importe quelle position) pour imiter les effets de tirs, pression, prise en main d’objets etc.
De leurs côtés, les vibrations haptiques vont encore plus loin que les vibrations HD de la Nintendo Switch, avec des moteurs vraiment performants. Nous avons hâte de voir ce que les développeurs en feront, mais nos premières expériences laissent tout de même rêveur malgré le peu de jeux vidéo que nous avons fait sur PS5. Une vraie révolution du gameplay ? En termes de manette au format classique, on voit mal comment faire mieux actuellement.
En ce qui concerne sa taille, la DualSense est un poil plus grosse que la DualShock 4, mais tient bien en main, que l’on possède des paluches ou des palmes très petites. Les sticks tombent bien sous les pouces, et les gâchettes se placent naturellement sous les doigts. Les longues sessions de jeu s’enchaînent sans la moindre gêne, par ailleurs, sans fatigue malgré un poids plus important que les autres pads. Notez par ailleurs que pour avoir les vibrations à leur niveau maximum, il faudra désactiver le micro intégré de la DualSense (pour ne pas faire vibrer le micro, Sony abaisse les vibrations).
La DualSense et l’autonomie sur batterie
Tout au long de nos sessions de jeux, nous avons relevé les étapes de déchargement de la DualSense, pour une autonomie vraiment meilleure qu’une DualShock 4 (même neuve) qui peinait à dépasser les 7 heures de jeu sans recharge. Les chiffres, ci-dessous :
– Au bout de 5 heures de jeu, la première barre s’en va
– Au bout de 9 heures de jeu, la seconde barre s’en va
– Au bout de 11 heures de jeu, la DualSense sonne l’alerte de batterie déchargée
– Au bout de 12 heures et 32 minutes, la DualSense s’éteint, complètement vide
– Temps de recharge, console allumée en jouant : environ 3 heures
A noter que lorsque la DualSense s’est éteinte, nous avons pu la rallumer pour quitter le jeu, éteindre la PS5. Le lendemain matin, nous avons pu rallumer la console, et nous avons branché la manette. Une excellente autonomie comparativement à la manette de la PS4, surtout quand on sait que les moteurs haptiques et les gâchettes consommes pas mal. Nous avons effectué ce test d’autonomie de la DualSense avec toutes les lumières au maximum, et le micro éteint, tout en utilisant un micro-casque branché dessus. Il est donc possible que l’autonomie varie de quelques dizaines de minute selon votre utilisation et vos paramètres.
Quelques précisions supplémentaires
De retour, le pavé tactile de la DualSense a été amélioré, de sorte à être beaucoup plus précis, et au clic plus « franc ». On notera également la présence d’un micro (désactivable via un bouton sous la touche PS) qui vous permettra de discuter avec vos amis ou d’interagir avec la PS5 sans avoir à brancher un micro-casque. Appréciable. Le haut-parleur, s’il nous paraît toujours aussi inutile sur une manette, est de retour, avec une qualité bien plus convaincante que celui de la DualShock 4. Enfin, sachez que la manette se recharge avec un câble USB-C / USB-A, inclus dans la boîte de la console.
Côté solidité, les gâchettes adaptatives respirent la robustesse, la DualSense également, dans sa globalité. Les sticks analogiques gagnent des petits « picots » pour un grip bien meilleur que la DualShock 4. Enfin, nous ne voyons pas de vis apparentes, ce qui laisse peut-être présager un démontage assez périlleux en attendant les premiers tutos sur internet pour faire face à d’éventuelles pannes ou au remplacement de la batterie dans les années à venir.
La nouvelle meilleure manette ?
Si la DualShock 4 ne rompait pas vraiment avec les anciennes manettes PlayStation, la DualSense apporte le plus grand nombre d’innovations possible depuis fort longtemps. Une fois que l’on a goûté à cette manette, et à ses excellentes gâchettes, il est très difficile de rétrograder avec n’importe quel autre pad. La prise en main s’affine, son autonomie est quasi doublée, pour des possibilités vraiment immenses à travailler du côté des développeurs. Une future référence, même sur PC ? Il n’est pas impossible que les développeurs s’en inspire, ou la rende exploitable à 100% sur ordinateurs !
Rainbow
