Piratage : La Nintendo Switch officiellement hackée et capable de faire tourner des émulateurs
Lorsqu'une nouvelle console de jeux vidéo sort dans le commerce, une véritable course contre la montre s'engage entre son constructeur et la scène du piratage qui n'a qu'une seule envie : réussir le défi de la hacker. Si les PS4 et Xbox One de Sony et Microsoft sont plutôt à l'abri de cela pour l'instant, une équipe de hackers vient tout juste de publier le fruit de leur travail sur le piratage de la Nintendo Switch, qui est maintenant opérationnel.
La Nintendo Switch officiellement piratée
Comme le relatent nos confrères de 01net, la conférence 34C3 du Chaos Computer Club a été l'occasion pour Nintendo de réaliser que sa Switch, console hybride sortie au début du mois de mars 2017, n'aura pas tenu une année complète sans se voir piratée. Après plus de 6 mois de travail et de recherche, l'équipe a en effet réussi à varier les influx électriques lors du démarrage de la Nintendo Switch pour récupérer toutes les clés de sécurité de la console, et ainsi les détourner pour faire ce qu'ils veulent de la console.
Technique "officiellement" recommandée par Nvidia pour ses cartes graphiques, cette variation électrique a donc également fonctionné sur la Nintendo Switch qui possède, on le rappelle, un processeur de la même entreprise, le Tegra T210, dérivé du X1.
Pour l'heure, les pirates peuvent donc faire tourner des émulateurs comme Snes9x sur Nintendo Switch, ainsi que quelques "homebrews", mais le travail n'est pas encore tout à fait terminé puisque l'accélération GPU manque encore à l'appel. Ce n'est donc qu'une question de jours pour que la team puisse lancer des jeux piratés sur Nintendo Switch, tandis que la totalité des outils sont déjà disponibles sur internet, réclamant simplement une console en firmware 3.0 pour être lancés. La réponse de Nintendo ne devrait sans doute pas tarder, et se solder par la multiplication des mises à jour pour mieux protéger sa console.