Depuis que les rumeurs se précisent en ce qui concerne la Xbox Series S, nous voyons toutes sortes de discours se former un peu partout. Dans cet article, nous vous proposons alors quelques réponses, tout en tenant compte des spécificités encore non officielles de cette Xbox Series S, répondant au nom de code Xbox Lockhart.
Xbox Series S – Moins puissante qu’une One X et qu’une PS4 Pro ?
Selon les dernières rumeurs (multiples), la Xbox Series S embarquerait une puissance de calcul brute de seulement 4 Tflops, là où la Xbox Series X en comptera 12, la PS5 10 (en boost), la Xbox One X 6 et la PS4 Pro 4,2. La Xbox Lockhart serait donc moins puissante que des consoles d’ancienne génération ?
La réponse est bien évidemment non. Comme nous vous le disons depuis des mois, la puissance d’une machine en Tflops n’est pas une unité de mesure universelle. En plus d’être particulièrement peu adaptée aux jeux vidéo, cette unité de mesure ne veut pas dire qu’une machine de 2020 de 4 Tflops sera moins puissante qu’une console de 2016 à 4,2 Tflops.
Il faut en effet prendre en compte les technologies graphiques. Toujours selon des dernières rumeurs, la Xbox Series S serait en effet capable de gérer le Ray Tracing comme sa grande soeur la Xbox Series X. La différence de puissance graphique (et de RAM, puisque la Series S embarquerait moitié moins de mémoire que la Series X) s’explique alors dans le fait que ce modèle ne gérerait pas la 4K, mais le Full HD.
En d’autres termes, vous aurez très probablement la même qualité graphique sur Xbox Series S que sur Xbox Series X, mais en 1080p au lieu de la 4K (native, ou non). Donc, non, la Xbox Series S, malgré ses 4 Tflops, ne sera pas moins puissante qu’une Xbox One X ou qu’une PS4 Pro.
La Xbox Series S va-t-elle « tirer les jeux vers le bas » ?
La quasi totalité des moteurs graphiques modernes s’adaptent en quelques clics à n’importe quel support. Dans les années 90, le portage d’un jeu demandait à chaque version beaucoup de travail d’optimisation. Depuis quelques années, presque tous les moteurs classiques (Unreal Engine en premier) sont capables de tourner du smartphone à un PC surpuissant.
Le fait de développer des jeux sur des consoles de différentes puissances graphiques ne devrait donc pas « tirer vers le bas » les versions PS5 et Xbox Series X de ces mêmes titres. Avec un minimum d’effort, les développeurs devraient pouvoir optimiser rapidement des titres sur Xbox Series S. C’est quasiment la même chose que pour les jeux Xbox One / Xbox One X et PS4 / PS4 Pro.