Test de The Amazing Spider-Man

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, par Feneke

Réalisation technique

14 / 20

The Amazing Spiderman n’est clairement pas le plus beau jeu du siècle, celui-ci étant parsemé de textures baveuses, d’aliasing et parfois même de clipping, mais rien de très méchant. Cependant, Spiderman est réussi, tant au niveau de la modélisation que de l’animation. Les ennemis principaux profitent eux aussi d'une belle modélisation (Scorpion par exemple).

Direction artistique

14 / 20

Manhattan, terrain de jeu de Spiderman et de ses ennemis, est agréable à parcourir, même si les bâtiments nous donnent l’illusion de se ressembler au bout d’un certain temps. Les missions (chez Oscorp, par exemple) se déroulent la plupart du temps en intérieur, et on aurait aimé plus souvent à l’extérieur pour ne pas avoir ce sentiment de « déjà-vu »... L’animation de Spiderman est spectaculaire ! Il est souple et agile, ce qui lui permettra de réaliser des sauts ou des attaques éclairs sans la moindre difficulté ! Néanmoins, on aura tendance à ne pas apprécier la rigidité trop importante du personnage, mais rien de bien gênant !

Level design

12 / 20

Autant le dire tout de suite : un poisson rouge vous donnerait plus de fil à retorde que vos ennemis, tellement ceux-ci sont idiots... Manhattan a le mérite d’être plutôt grande, un bon point. On peut bien entendu s’accrocher sur les murs, marcher au plafond,... Peut-on faire une toile ? Bien sûr que oui ! Mais, comme dit précédemment, tous les niveaux finissent par se ressembler. En fait, le monde ouvert est sous-exploité, et c’est bien là un des points faibles de The Amazing Spiderman.

Gameplay

15 / 20

Batman enchaîne les coups specta... Je voulais dire Spiderman ! En effet le gameplay de The Amazing Spiderman n’est pas sans rappeler celui de Batman Arkham City... avec le talent en moins. En effet, outre une agilité hors du commun, Spiderman, à la manière d’un Batman sur sa gargouille, peut de son toit faire une élimination discrète, effectuer des contres, des parades... tout y est ! Mais rien y fait : on voit là l’envie des développeurs d’intégrer un maximum de choses, mais tout cela est maladroit, simplifié (le gameplay en perd sa profondeur) et répétitif…

Scénario

13 / 20

Le jeu est la suite directe du film du même nom, mais pas besoin de l’avoir vu pour comprendre le jeu : un virus (qui rend mutant quiconque est exposé par une morsure) s’est échappé d’Oscorp ! C’est donc tout naturellement que le jeune Peter Parker va, avec l’aide du Dr Curt Connors (le Lézard), sauver Manhattan d’une épidémie mortelle. Voilà pour le scénario qui, même s’il est sympathique, devient lassant, encore une fois à cause de sa répétitivité.

Bande sonore

14 / 20

Le doublage est correct, sans plus. Les répliques de Spiderman, au début sympathiques, deviennent énervantes à la longue. Le bruitage général est plutôt convainquant, même si on aurait préféré plus de conviction dans la voix des protagonistes.

Durée de vie

12 / 20

Comptez 7h pour finir la trame principale du jeu et 9h pour les 100%. C’est peu et en plus d’être répétitif sur la quête principale, les quêtes secondaires sont tout aussi redondantes : vous avez le choix entre une arrestation de voyous via un QTE ennuyant, ou la collecte de BD très (trop) simple, des missions en intérieur qu’on oubliera vite... et une rejouabilité réduite.

Verdict

13 / 20

On a ici les éléments qui auraient pu rendre le jeu excellent... mais Beenox Studio tombe ici dans la facilité du «copier-coller» avec Batman Arkham City en simplifiant un système déjà très simple. Les fans des comics Spiderman pourront apprécier le jeu, même s’il est loin de l’esprit comics et plus vers l’esprit cinématographique. Nous ne pouvons que vous le conseiller qu’à prix réduit, même si le jeu n’est pas mauvais et même bon par moment.