Test de Driver: San Francisco

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, par Echo

Réalisation technique

11 / 20

Driver: San Francisco est une déception graphique. En jeu, l'aliasing s'invite un peu partout, et on surprend ça et là du clipping. Les voitures sont malgré tout bien modélisées, ainsi que les visages des personnages qui ont bénéficié de plus de soin de la part des développeurs. On sent bien que le jeu est en construction depuis plusieurs années déjà...

Direction artistique

17 / 20

L'ambiance série télé des années 80' à la Starsky et Hutch est une très bonne idée ! Si les personnages principaux sont de prime abord peu attirants, tout finit par s'arranger au fil du jeu. Les seconds couteaux sont en revanche très décalés et possèdent un humour agréable. Enfin, les cinématiques sont très bien réalisées, et redressent la barre d'une technique datée.

Level design

14 / 20

La ville est très grande, et doit être débloquée petit à petit. Si les routes sont souvent rectilignes à la Burnout, la gestion du trafic est bonne, donnant des courses poursuites dynamiques et variées. Au contraire de Driver: Parallel Lines, San Francisco garde le joueur enfermé dans sa voiture du début à la fin du titre, et ce n'est pas plus mal, même si on aurait aimé des objectifs un peu plus diversifiés.

Gameplay

18 / 20

Ce Driver est un jeu de course à objectif comme ses prédécesseurs, mais embarque des fonctionnalités jamais vues dans la série, ni dans aucune autre production du genre. Le"Shift" permet par exemple de se téléporter dans la voiture de son choix, dans un périmètre proche du joueur. Ce point dynamise beaucoup le jeu et se révèle bien plus efficace qu'il n'y parait en début d'aventure, et propulse alors le joueur dans un festival nerveux où l'on change souvent de rôle (poursuivant, fuyard, chauffard etc...). La série garde l'essentiel en proposant des choses efficaces sur le long terme !

Scénario

16 / 20

Contemporain, le scénario relate les aventures de Tanner et Jones contre Jericho. La grosse originalité est que Tanner se trouve en réalité dans le coma, le joueur vivant ainsi ce que notre flic de choc rêve inconsciemment. Le pitch de départ se développe bien, et les retournements de situation fonctionnent bien, sans être téléphonés.

Bande sonore

18 / 20

La bande sonore de Driver: San Francisco est énorme ! Les musiques de type série télé en jettent, et les doubleurs Français ont fait un travail superbe. Seul petit reproche, le bruit des moteurs se ressemblent tous, mais ce n'est pas si grave dans un jeu de ce style.

Durée de vie

14 / 20

Avec ses 10 heures de campagne solo (sans compter les missions secondaires pas vraiment folichonnes), son mode cinéma, défis et multijoueurs en ligne, Driver: San Francisco s'appuie sur une bonne durée de vie. On aurait aimé une rejouabilité un peu meilleure et des quêtes annexes plus stimulantes, mais le jeu propose des choses concrètes à se mettre sous la dent !

Verdict

15 / 20

En dehors d'un moteur technique pas vraiment sexy, Driver: San Francisco possède beaucoup d'attraits qui devraient séduire les amoureux de jeu de course / aventure ! Le scénario est captivant, l'univers original, et le gameplay très intéressant grâce à l'utilisation des "Shift". Un retour en grande forme pour Tanner, qu'on espère revoir très bientôt dans un nouvel épisode tout aussi inspiré.