Test de 007: Quantum of Solace

Réalisation technique

Bien que Quantum of Solace utilise le même moteur graphique que Call of Duty 4, le rendu est nettement moins bon à l'écran que la production d'Infinity Ward. Une réalisation honnête tout de même, se situant dans la moyenne des productions sur consoles HD.

Direction artistique

Sans partir dans des extravagances de tous les instants, le jeu reste fidèle à Casino Royale ainsi qu'à Quantum of Solace. On reconnaîtra donc aisément tous les protagonistes des films ainsi que les situations homonymes à celles du grand écran.

Level design

Treyarch nous donne un jeu très nerveux, à la progression très fluide. On aurait aimé quelques passages un peu plus frénétiques, mais les chapitres se parcourent avec plaisir du début à la fin.

Gameplay

Bien que certaines phases de gameplay n'apportent pas grand chose de concret, on appréciera tout de même une aventure qui se diversifie de belle manière. Tantôt en mode infiltration, tantôt bourrin, James se laisse manipuler avec aisance et plaisir.

Scénario

On se demande au final pourquoi cet épisode est sous-titré Quantum of Solace, tant les niveaux sont en majeur partie inspirés de Casino Royale. Cela donne au final quelque chose de très décousu et assez peu cohérent pour ceux qui n'auraient pas vu les films.

Bande sonore

Un doublage très convaincant pour des musiques et bruitages qui donnent le ton à l'action. Un environnement sonore qui remplit parfaitement son office.

Durée de vie

Le gros point noir du titre, avec seulement quelques 15 chapitres qui se termineront en 6 heures environ. Un mode multi sympatoche, mais qui ne supporte pas pour autant la comparaison avec les meilleurs du genre.

Verdict

Après quelques épisodes pas franchement folichons de la part d'Electronic Arts, Activision semble en mesure de nous donner de très bonnes adaptations de 007 dans le futur. Un Quantum of Solace sympa, nerveux sans être mémorable et surtout trop court qui comblera les acheteurs d'occasion avec ses 15 missions et son mode multi acceptable. Un bon avant goût des prochaines aventures vidéo-ludiques de James ? On veut y croire !