Sadako
Depuis la naissance des premiers jeux vidéo à aujourd’hui, l’industrie du gaming s’est révolutionnée plusieurs fois. Malgré tout, il existe encore des choses qu’on souhaiterait ne plus jamais voir dans certaines productions de tous les budgets, du jeu indépendant au blockbuster AAA. Voici une sélection de ce que nous aimerions ne plus jamais endurer dans n’importe quel jeu vidéo !
Les pires éléments d’un jeu vidéo
Les quêtes annexes insipides dans les mondes ouverts
En premier lieu, nous citerons les quêtes annexes barbantes présentes dans la quasi totalité des jeux vidéo en monde ouvert. Dans ces fameux open-world, de Far Cry à GTA en passant par Horizon et Assassin’s Creed, qui a vraiment envie de faire des quêtes annexes où il suffit juste d’aller chercher un objet merdique à un PNJ que vous n’aviez jamais vu et que vous ne recroiserez jamais durant votre aventure ? A part augmenter artificiellement la durée de vie, ces quêtes ne servent souvent à rien.
On notera également les quêtes annexes d’investigation où il faut chercher au sol des indices. Une fois, pourquoi pas. Mais 12 ou 30 fois ? Sérieusement ? Stop, on est pas des poissons rouges !
La narration sur écrans fixes
Depuis que le support CD-Rom s’est démocratisé au milieu des années 90, au détriment des cartouches qui étaient autrefois diablement restreintes en espace de stockage (hors miracle à la Resident Evil 2 sur Nintendo 64), la narration dans les jeux vidéo a fait un énorme bond en avant.
Mais aujourd’hui, qui peut encore aimer les scènes de narration en écran fixe où il faut écouter patiemment les logorrhées de personnages atteints d’incontinences verbales ? Il vaudrait souvent mieux servir une petite scène cinématique de quelques secondes plutôt que de forcer les joueurs à écouter 5 ou 6 minutes de dialogues, non ? Abrège, nom de dieu !
Les héros muets – Le syndrome de la carpe
Toujours depuis le milieu des années 90 et l’arrivée des CD et DVD-Rom, nos héros de jeux vidéo ont quasi tous trouvé la parole. Même Mario ! Hélas, certains restent aujourd’hui encore muets. Certains vous diront que c’est mieux pour l’aspect RPG et l’immersion, mais les jeux qui proposent des héros dotés de la parole nous prouvent qu’il est tout aussi bien possible d’être « à fond dedans » sans voir une tanche muette passive. Mention spéciale à la série Metro, ou au futur Starfield qui nous fera incarner à nouveau une carpe. PARLE PLUS FORT, J’ENTENDS RIEN !
L’absence de voix françaises
Qu’un jeu indépendant ne possède pas forcément de voix françaises (ou de voix tout court), cela peut encore se comprendre pour des raisons évidentes de budget. Mais qu’un blockbuster ne soit pas doublé dans la langue de Molière, nous ne comprenons toujours pas ! Pour un jeu dont le scénario n’est pas la priorité, ce n’est encore pas si dramatique que cela, mais nous pensons surtout aux jeux Rockstar comme GTA 5 ou Red Dead Redemption 2 qui peuvent être très bavards pendant des phases de gameplay. Dans ce cas là, c’est soit tu comprends l’histoire et tu te prends un mur ou un rocher, soit tu pilotes comme un dieu mais tu n’en captes pas une !
Les options graphiques « Fidélité » ou « Fluidité »
Dans la vie, on peut soit jouer avec une console « plug and play », soit se faire construire un PC de ouf malade pour tenter de faire tous les jeux en « ULTRA 4K HDR RTX DE LA MORT ». Si on avait envie de se prendre la tête entre le mode graphique « Résolution » ou « Fluidité », on aurait acheté un PC, non ? Optimisez vos titres et offrez leur VOTRE vision console, messieurs / dames les développeurs ! Le « soit c’est moche mais fluide, soit superbe mais ça rame », ça va bien deux secondes !
Les achats in-game qui ne servent à rien
Dans la catégorie des énigmes de l’humanité, citons les achats in-game qui ne servent à rien, mais qui se vendent quand même. Qui a vraiment envie de claquer 10 balles pour avoir un skin pourrave dans un FPS où on ne voit même pas son personnage ? C’est pour vous la péter dans les lobbys ou pour espérer qu’on dise de vous « waouh la classe le mec, je veux être comme lui ! » si vous arrivez à faire une belle action une fois par semaine ? On s’en tape de ton costume, Célestin, on veut juste te frag !
Les trailers en CGI
Au début des années 2000, beaucoup d’éditeurs voulaient en mettre plein la vue aux joueurs et aux joueuses en inventant des trailers d’annonce qui n’auraient jamais pu tourner en temps réel sur nos vieux grille-pain. Toute une époque (coucou Watch_Dogs et Killzone 2 !), qui n’est pas encore révolue à 100%, puisque certains pensent encore que mentir ouvertement pourra faire vendre beaucoup de jeux vidéo.
On pensera, dernièrement, à la conférence Xbox Showcase de 2021 où Microsoft nous a servi un peu trop copieusement du trailer en CGI sur des jeux qui n’existent pas vraiment, puisqu’en pré-production. Où est le but ? Offrir une belle désillusion aux joueurs une fois le jeu en vente ? Comme le dit si bien Monsieur Mackey, « mentir, c’est très mal, m »voyez » !
Les versions « Remastered » ultra cheap
Que l’émulation soit interdite pour plein de bonnes raisons arrange très bien les développeurs et éditeurs ! Pourquoi cela ? Parce qu’ils peuvent vous vendre un vieux jeux de 20 ans ou une compilation à 80 balles quand vous auriez pu y jouer en émulation ! Quitte à bien faire vieillir un jeu, et à faire de l’argent, autant passer par la case « remake graphique » comme les Resident Evil, The Last of Us: Part 1 ou Final Fantasy VII: Remake, non ? Remarquez, si vous ne vous souveniez pas combien GTA: San Andreas était beau en 2000, vous pourrez vous apercevoir de combien il est moche en 2022 sur PS5 et Xbox, pour à peine 60€ la trilogie qui pue le renfermé, mais en HD ! Elle est pas belle la vie ?
Le terme « Ambitieux » dans les campagnes promotionnelles
« XXX 3 » est notre projet le plus ambitieux jamais créé par le studio. Ever ! Oui, on sait, un jeu vidéo, c’est un projet de longue haleine pour un chemin semé d’embûches qui peut durer très longtemps, et ton jeu vidéo, tu veux vraiment le vendre parce que sinon, ton éditeur qui ne pense qu’à la thune te diras que t’es qu’une merde incapable d’engraisser les actionnaires, et qu’ils ne financeront pas ta prochaine bouse.
Mais si on en a eu marre de voir des trailers en CGI avec une date de sortie finalement reportée 12 fois en 3 ans, on aimerait aussi ne plus entendre ce mot, très en vogue dernièrement. On comprend bien que dire « ce projet sera moins bon que notre ancien jeu » n’est pas possible, mais on pourrait juste découvrir de quoi ça parle sans caler une hype over 9000 aux crédules du coin qui vont répéter partout que Cyberpunk 2077 est un jeu révolutionnaire. Ton jeu est bien ? Montre nous juste si c’est vrai, et tais-toi !
Les éditions collectors avec un code dans la boîte
Bon, pour ce dernier point, OK, cela n’a pas grand chose à voir avec l’intérieur d’un jeu vidéo, mais ça nous démangeait tellement qu’on a décidé de le mettre dans ce top. Imagine juste, tu dépenses plus de 200 balles pour un coffret collector (genre Horizon: Forbidden West), tu as ta jolie figurine, tes ptits goodies de fanboys qui font plaisir, le Steelbook du jeu, mais pas le jeu. On met quoi dans le Steelbook ? La carte en carton où on nous file le code à usage unique ? Sérieusement ? C’est quoi la prochaine étape ? On te met un graveur de Blu-ray dans le carton et tu te démerdes pour faire ta version physique toi même ?
Bonus – Petite précision utile
Cet article force bien entendu les traits, et à pour but davantage de vous faire sourir que d’hurler sur des pratiques certes douteuses, mais à ne pas généraliser. On peut en effet trouver des quêtes FedEx intéressantes dans certains jeux vidéo, certains joueurs aiment ne rien comprendre en jouant en VO parce que « c’est plus stylé », et d’autres encore défendront de toutes façons sur 3 générations ce jeu de merde que tu vomis par tous les trous. On appelle ça « tous les goûts sont dans la nature », et c’est cool. On est pas des clones !
