Réalisation technique
Avec Devil May Cry, la PlayStation 2 crache enfin ce qu’elle a dans le ventre pour afficher des décors d’un incroyable richesse ! La modélisation de Dante est fabuleuse, les décors fourmillent de détails (tout en étant en 3D temps réel et non en pré-calculée), et la rapidité d’animation est sciante ! Un claque technique, ce Devil May Cry.
Direction artistique
Devil May Cry aurait pu être un Resident Evil, mais le résultat final est complètement différent. L’univers gothique à souhait promet un immersion totale dans un château somptueux où les démons sont charismatiques à souhait. Ambiance assurée.
Level design
Pour terminer un niveau, il faudra accomplir des objectifs bien différents à l’intérieur du château de Devil May Cry. Si l’architecture est quelque peu redondante en proposant de vider des pièces d’ennemis et d’affronter un boss, la lassitude n’est pas présente un seul instant.
Gameplay
Dante envoie la sauce, armé de son épée et de ses guns ! Rarement un beat’em all n’avait été aussi jouissif et speed avant Devil May Cry, qui a imposé de nouvelles règles dans le clan des jeux du genre. L’aspect scoring se prête bien au jeu, et l’envie de tuer toujours plus d’ennemis est omniprésente.
Scénario
Tout comme l’univers, le scénario de Devil May Cry est sombre à souhait, et centré autour de Dante et des démons qui l’entourent, dont son père. L’évolution est agréable à suivre, et renforce de belle manière le background du jeu.
Bande son
Ah, les joies de l’orgue sont orgasmiques ! Encore une fois, la bande son de Devil May Cry colle parfaitement à l’ambiance visuelle du jeu, en sachant aussi se faire oublier lorsque Dante n’est pas confronter à des démons. Le doublage est également très réussi, pour une immersion audio au top.
Durée de vie
L’aventure proposée par Devil May Cry est tellement bonne qu’on aurait souhaité qu’elle ne s’arrête pas aussi vite. Il ne vous faudra en effet pas beaucoup plus de 8 heures pour faire le tour du jeu, ce qui est un peu juste pour un beat’em all de cette époque. Quoiqu’il en soit, des modes de jeux supplémentaires se débloqueront petit à petit, et la rejouabilité est au rendez-vous, pour améliorer son score.
Conclusion
Chaud devant, Dante était bien décidé à révolutionner le beat’em all ! Ce tout premier épisode de la série Devil May Cry sur PlayStation 2 est tout simplement culte, de par son univers gothique succulente et son ambiance artistique immersive. Le gameplay hyper nerveux est également jouissif, et si sa durée de vie est un peu juste, Devil May Cry s’impose comme un immanquable du beat’em all sur PS2.
Verdict : 18 / 20