Réalisation technique
Se situant dans la moyenne de ce qu’une PlayStation 2 peut donner, cette version PC propose une réalisation graphique un poil plus fine, résolution supérieure oblige. Pas de quoi faire cracher les tripes de votre carte graphique, mais l’immersion visuelle est néanmoins assurée.
Direction artistique
Une direction artistique digne d’une production Hollywoodienne qui rattrape sans mal une technique un peu légère. Que ce soit au niveau des angles de caméra comme de la mise en scène des cinématiques, Quantic Dream met le paquet !
Level design
L’alternance entre les trois personnages principaux confère au titre une évolution paradisiaque du scénario et des niveaux. La variété étant toujours de mise, le joueur n’a qu’une envie : continuer à jouer.
Gameplay
Doté d’un gameplay classique lors des phases d’aventure, Fahrenheit peut parfois imposer au joueur quelques lourdeurs, notamment avec des QTE qui traînent trop en longueur et qui gâchent la lisibilité de l’action.
Scénario
Véritable mur porteur du titre, le scénario de Fahrenheit fascine. Une évolution que certains n’apprécieront peut-être pas, une fin peut-être un peu abrupte, mais le jeu se dévore d’un bout à l’autre.
Bande son
Que ce soit au niveau des doublages en français comme des musiques et bruitages, l’excellence est de mise. Une bande sonore aussi grande que les ambitions cinématographiques du jeu.
Durée de vie
Plusieurs fins alternatives sont présentes dans le jeu, de manière à donner au joueur la chute qu’il mérite. On reviendra cependant avec mal plusieurs fois de suite à une histoire qui ne s’oubliera pas de si tôt.
Conclusion
Bien plus qu’un jeu, Fahrenheit est une véritable expérience qui ne s’oublie pas. La frontière entre le septième art et le jeu vidéo n’a jamais été aussi proche, pour donner une aventure qui se dévore d’un bout à l’autre. Malgré quelques lourdeurs dans le gameplay et une chute du scénario qui peut déranger, Fahrenheit est résolument un jeu à faire au moins une fois dans sa vie.
Verdict : 17 / 20