Réalisation technique
Bien que la distance d’affichage soit toujours aussi impressionnante, le moteur d’Assassin’s Creed Brotherhood commence à se faire vieux. Bugs d’affichage (ombres notamment), clipping et textures tardives seront donc les compagnons de route du joueur du début à la fin de l’aventure. Dommage, la modélisation étant pourtant encore de belle facture.
Direction artistique
On retrouve avec plaisir un héros charismatique en la personne d’Ezio. La découverte de Rome ne laissera personne indifférent tant le bon goût et la beauté règnent sur le jeu. Une direction artistique qui rattrape grandement une technique un peu faiblarde pour au final en mettre plein les yeux. Mention spéciale aux immenses bâtiments tirés de la ville réelle.
Level design
Plus varié que ne l’était Assassin’s Creed 2 l’an passé, Brotherhood profite surtout d’un sentiment de liberté encore plus grand. Se balader sur les toits n’aura jamais été aussi jouissif que dans ce dernier opus. Présentes en nombre, les quêtes annexes tranchent bien avec celles du scénario principal pour donner un bon équilibre global au jeu. Enfin, la construction générale des niveaux est toujours aussi bonne.
Gameplay
Si l’on retrouve encore et toujours les voleurs, mercenaires et filles de joie, quelques nouveautés pointent tout de même le bout de leur nez dans ce Brotherhood. Il sera dorénavant possible de parcourir la ville à cheval, de rénover les bâtiments in-game, et de bénéficier de plus de contrats et de quelques nouvelles armes. Un gameplay qui reste un valeur sûre, bien que certaines phases d’infiltrations soient nettement plus ardues que le reste.
Scénario
Toujours excellent dans la saga Assassin’s Creed, le scénario perd pourtant énormément de sa saveur dans ce Brotherhood. Ayant déjà fait le tour de l’histoire d’Ezio dans le second épisode, celui-ci se contente de poursuivre la quête de notre héros sans faire vivre au joueur de grands moments scénaristiques. Dommage, la série étant pourtant architecturée sur des bases solides.
Bande son
On en prend toujours autant plein les oreilles avec des compositions excellentes et un doublage français de très bonne qualité. On pestera néanmoins à de nombreuses reprises contre un gros problème de mixage qui nous oblige sans cesse à régler le volume sonore, certains dialogues étant quasi-inaudibles. Moins gênante, la synchronisation labiale souffre également de légers décalages par moment.
Durée de vie
Pour terminer le mode solo, une trentaine d’heures seront nécessaires. Grande première dans la série, la venue d’un mode multi jouable online, qui apporte beaucoup de bien au jeu. De longues heures de jeu en perspective.
Conclusion
Encore plus ouvert et plus libre qu’Assassin’s Creed II, Brotherhood pousse le bouchon encore plus loin ! Le plaisir de jeu est toujours présent, dans une ville qui ne demande qu’à être explorée. Moins répétitif que par le passé, on regrette en revanche un scénario qui n’apporte rien à la série et un moteur graphique qui commence à arriver au bout. Une excellente séquelle que tout fan de la saga se doit de posséder.
Verdict : 15 / 20