Puissance de la Nintendo Switch - Le Dock / Socle nous apprend beaucoup de choses sur son utilisation et sa puissance
Fraichement annoncée par Nintendo, la Switch nous livre petit à petit des informations capitales. S'il faudra attendre 2017 pour que son constructeur nous dévoile sa puissance exacte, la liste des jeux du lancement et des mois à venir ainsi que d'autres éléments de réponses à nos / vos nombreuses questions, une chose s'éclaircie aujourd'hui, grâce à une interview d'un haut placé de chez Nintendo à IGN qui affirme que le Dock / Socle de la Nintendo Switch ne contient pas d'élément nécessaire au fonctionnement de la console. Comprenez par là que les composants se trouvent uniquement dans le module portable de la machine, et qu'une puissance supplémentaire ne pourra pas être apportée par ce fameux Dock. Cette information légère nous dévoile en revanche pas mal de choses sur le fonctionnement et la puissance de cette machine. Explications !
Puissance maximale sur le Dock de la Switch
Si le Dock de la Nintendo Switch n'intégre pas de carte graphique / puce graphique supplémentaire, cela ne voudra pas pour autant dire que la machine ne pourra pas devenir plus puissante en y étant branchée. En effet, Nvidia avoue sur son site officiel que le processeur de la Switch est "Scalable", soit qu'il s'adapte aux différentes situations. En étant "Dockée", la Switch pourra alors profiter d'une puissance maximale de son processeur qui sera alimenté par une prise électrique, et non plus par la batterie du module portable. En revanche, nous pensons qu'un système de refroidissement devrait faire partie du Dock de la Nintendo Switch, pour pallier à la surchauffe qu'entrainerait cette utilisation processeur à 100%. Cette puissance maximale de la Switch sur le Dock pourrait alors être suffisante pour afficher des graphismes des jeux en 1080p sur une télé, alors que la résolution sera plus faible sur l'écran de la portable.
Résolution amoindrie sur portable pour l'autonomie
En basculant en mode nomade, la Nintendo Switch briderait alors le processeur (vraisemblablement un Nvidia Tegra X2) pour qu'il consomme moins d'énergie, mais qui afficherait quand même une qualité graphique équivalente que sur une télévision, mais en 720p. En pratiquant ainsi, la batterie de la Switch pourrait alors moins tirer sur le processeur, tout en affichant une qualité graphique identique.
Pas de gameplay asymétrique à la Wii U
En lachant cette information, Nintendo nous confirme également qu'il sera impossible de jouer à la Nintendo Switch sans poser le module portable dans le Dock. A partir de ce constat, on abandonne donc l'esprit Wii U qui consistait à pouvoir interagir avec un écran pendant une expérience console de salon. Pour être totalement transparents avec vous, nous pensons que si la Nintendo Switch possède un écran tactile, il ne sera que très peu utilisé, puisqu'il sera inaccessible en mode "salon". Nintendo semble vouloir revenir aux bases du gameplay d'un jeu vidéo, en insistant sur ce qu'il sait faire de mieux : le nomadisme et le partage des jeux vidéo facilement.
Les questions qui subsistent sur la puissance de la Nintendo Switch
Malgré tout, si le concept est sexy en diable, nous avons un peu peur que le processeur uniquement présent dans la partie portable de la Switch soit un peu faiblard pour une utilisation à domicile. Nous imaginons assez bien des graphismes de début de PS4 et Xbox One en 720p en mode nomade, mais selon nous, le Tegra X2 aura beaucoup plus de mal à envoyer du 1080p de 2016 / 2017 en mode "console de salon", sans parler des 60 images par seconde. Nous ne souhaitons pas faire de désinformation pour le moment, et attendrons donc de voir tourner les jeux de nos propres yeux pour vous faire un point complet de la situation, mais en tout cas, le prix prévisionnel de la Nintendo Switch fond de quelques dizaines d'euros en sachant que le Dock ne possédera rien d'autre que de quoi alimenter et envoyer le signal de la portable à la télé. Un tarif aux alentours de 250€ est donc plus envisageable !